En direct
A suivre

Hu Jintao appelle à préserver la paix dans la région d'Asie-Pacifique

Le président chinois Hu Jintao a appelé samedi tous les pays d'Asie-Pacifique à préserver la paix et la stabilité, peu avant l'ouverture d'un sommet qui devrait être dominé par les disputes territoriales récemment ressurgies dans la région. [AFP] Le président chinois Hu Jintao a appelé samedi tous les pays d'Asie-Pacifique à préserver la paix et la stabilité, peu avant l'ouverture d'un sommet qui devrait être dominé par les disputes territoriales récemment ressurgies dans la région. [AFP]

Le président chinois Hu Jintao a appelé samedi tous les pays d'Asie-Pacifique à préserver la paix et la stabilité, peu avant l'ouverture d'un sommet qui devrait être dominé par les disputes territoriales récemment ressurgies dans la région.

"C'est dans l'intérêt de tous les pays de la région, c'est notre responsabilité partagée de maintenir la paix et la stabilité ainsi que le sain dynamisme de la croissance économique en Asie-Pacifique", a déclaré le numéro un chinois à Vladivostok, dans l'Extrême-Orient russe, où s'ouvre le sommet annuel du Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec).

Les diverses tensions régionales réapparues ces derniers temps dans la zone au sujet de conflits territoriaux vieux de plusieurs décennies font planer une ombre sur ce sommet, qui réunit 21 nations de la façade Pacifique.

Vendredi, Hu Jintao a discuté des disputes maritimes en mer de Chine méridionale lors de rencontres bilatérales avec le président vietnamien Truong Tan Sang et le sultan de Brunei Hassanal Bolkiah.

Le Vietnam et les Philippines notamment accusent la Chine, qui revendique une souveraineté sur la totalité de cette mer, de tentatives d'intimidation.

Selon le quotidien officiel chinois China Daily, M. Hu a dit à son homologue vietnamien que Pékin et Hanoï devraient prendre du recul et essayer de résoudre la dispute de manière pacifique.

"Il y a quelques difficultés dans les relations entre la Chine et le Vietnam en raison d'une dispute en mer de Chine orientale. C'est ce que nous ne voulons pas voir", a déclaré M. Hu, cité par le China Daily. "M. Hu a dit que les deux parties devraient garder la tête froide et se retenir pour éviter de prendre toute mesure unilatérale qui accroîtrait, compliquerait ou internationaliserait la dispute, pour éviter que le problème n'affecte la coopération et la stabilité régionale en Asie de l'Est", poursuit le journal.

Il a aussi dit au sultan de Brunei que le problème était "un casse-tête permanent qui devrait être résolu à travers le dialogue et les négociations", selon le quotidien.

Mercredi, la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton, en tournée dans la région, a invité Pékin à négocier avec les pays du Sud-Est asiatique un cadre diplomatique permettant de prévenir une éventuelle escalade dangereuse des différents.

La Chine se dispute aussi avec le Japon à propos d'un archipel en mer de Chine orientale, connu à Pékin sous le nom d'îles Diaoyu et îles Senkaku côté nippon.

Cette semaine, des médias japonais ont rapporté que le gouvernement avait décidé d'acheter à des particuliers japonais trois îles de cet archipel.

Par ailleurs, Tokyo s'oppose à Séoul sur d'autres îlots, appelés Dokdo en Corée du Sud et Takeshima au Japon. La tension est montée ces dernières semaines, après la visite du président sud-coréen Lee Myung-Bak sur ces îles.

Le sommet devrait aussi être l'occasion pour les dirigeants de l'Apec d'aborder la question de la crise syrienne.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton s'est entretenue samedi matin avec le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov, et ce sujet devait être abordé entre les deux responsables.

La Russie, partenaire de longue date du régime syrien, a bloqué à trois reprises avec la Chine des résolutions occidentales à l'ONU visant à faire pression par la menace de sanctions sur le régime.

Jeudi, M. Poutine a balayé les appels internationaux à modifier sa position sur ce dossier, demandant au contraire aux Occidentaux et aux pays arabes qui soutiennent la rébellion de changer de point de vue sur la résolution de ce conflit qui dure depuis 18 mois.

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités