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L'auteur présumé du film anti-islam devant la justice

Croquis d'audience réalisé lors de la première présentation à la justice de Nakoula Basseley Nakoula, le 27 septembre 2012 à Los Angeles [Mona Shafer Edwards / Mona Shafer Edwards/AFP/Archives] Croquis d'audience réalisé lors de la première présentation à la justice de Nakoula Basseley Nakoula, le 27 septembre 2012 à Los Angeles [Mona Shafer Edwards / Mona Shafer Edwards/AFP/Archives]

L'auteur présumé du film anti-islam "L'Innocence des musulmans", à l'origine d'une vague de violences meurtrières dans le monde arabe le mois dernier, comparaîtra mercredi devant une cour fédérale à Los Angeles, a-t-on appris mardi auprès de la cour.

Mark Basseley Youssef -- connu jusqu'ici sous le nom Nakoula Basseley Nakoula -- comparaîtra sous haute surveillance policière, comme lors de sa première présentation devant la justice, le 27 septembre dernier.

La presse et le public ne pourront assister qu'à une retransmission de l'audience en direct, depuis un bâtiment voisin.

L'accusé, âgé de 55 ans, est soupçonné d'avoir violé les termes de sa liberté conditionnelle, après sa condamnation en 2010 pour fraude bancaire.

Il est poursuivi pour huit chefs d'accusation, parmi lesquels fausses déclarations et usage d'au moins trois pseudonymes.

Selon l'accusation, les officiers de contrôle judiciaire ont réclamé une peine d'emprisonnement de deux ans. Selon certains observateurs, compte-tenu des menaces qui pèsent sur l'apprenti cinéaste et la violence des réactions à son film amateur, il serait probablement plus en sécurité en prison.

Le 27 septembre, la juge Suzanne Segal avait ordonné l'emprisonnement immédiat de Mark Basseley Youssef, sans possibilité de libération sous caution, au motif qu'il risquait de s'enfuir et présentait un danger pour la communauté. "La cour n'a pas confiance dans l'accusé", avait-elle dit.

M. Youssef était domicilié à Cerritos, au sud de Los Angeles.

Il avait été brièvement entendu le 15 septembre par son agent de probation, dans le cadre de sa liberté conditionnelle.

Il s'était ensuite caché, craignant pour sa sécurité. La police avait aidé sa famille à le rejoindre deux jours plus tard, avant son arrestation le 27 septembre.

Le film, qui dépeint le prophète Mahomet comme un voyou aux pratiques déviantes, a offensé de nombreux musulmans et déclenché une vague de protestations notamment anti-américaines au Moyen-Orient qui a fait plus de 50 morts.

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