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Nouvelle intrusion de navires chinois près d'îles japonaises

Photo fournie par les garde-côtes japonais d'un navire chinois de surveillance près des îles Senkaku/Diaoyu, le 26 octobre 2012 [ / Japan Coast Guard/AFP/Archives] Photo fournie par les garde-côtes japonais d'un navire chinois de surveillance près des îles Senkaku/Diaoyu, le 26 octobre 2012 [ / Japan Coast Guard/AFP/Archives]

Quatre navires gouvernementaux chinois sont entrés vendredi dans les eaux territoriales d'îles administrées par le Japon mais revendiquées par la Chine, ont annoncé les garde-côtes nippons.

Ces navires de surveillance maritime ont pénétré vers 11h30 (02h30 GMT) dans la zone de 22 kilomètres entourant les îles Senkaku de mer de Chine orientale (appelées Diaoyu par Pékin), ont précisé les garde-côtes.

Ces bâtiments ont été repérés près de l'île Uotsuri, la principale de ce petit archipel qui a causé une sérieuse détérioration des relations entre Pékin et Tokyo depuis plus de deux mois.

La tension est montée début septembre lorsque le gouvernement japonais a décidé d'acheter plusieurs de ces îles à leur propriétaire privé nippon.

Pékin avait immédiatement décidé d'envoyer six navires vers l'archipel, tandis que démarrait une semaine de manifestations antijaponaises, parfois violentes, à travers la Chine, visiblement avec l'approbation tacite des autorités.

Ces manifestations ont rassemblé des dizaines de milliers de personnes dans des dizaines de villes, dont Pékin, jusqu'à la mi-septembre, contraignant de grands groupes japonais, notamment automobiles, à provisoirement stopper leur production, totalement ou partiellement.

Depuis lors des navires de surveillance maritime et de l'administration des pêches chinoises sont entrés plusieurs fois dans les eaux territoriales de ces îles, tout comme des bateaux des garde-côtes de Taïwan qui les juge siennes également.

Outre des répercussions économiques sérieuses pour des entreprises japonaises, le conflit territorial a dégénéré en vraie crise diplomatique.

Ainsi, début octobre, Pékin avait montré sa très mauvaise humeur en décidant de ne pas envoyer son ministre des Finances et le gouverneur de sa banque centrale au sommet du FMI à Tokyo.

Et fin septembre, la Chine avait également "suspendu", dans la réalité annulé, les célébrations qui devaient marquer le 40e anniversaire de la normalisation des relations diplomatiques entre les deux pays.

Le jour prévu de cette célébration, le 29 septembre, le ministre chinois des Affaires étrangères, Yang Jiechi, avait accusé le Japon d'avoir "volé" ces îles, depuis la tribune de l'ONU.

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