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Colonies israéliennes "fatales" à la paix, dit l'ONU

Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (g) et le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon (d), le 28 novembre 2012 à New York [Stephen Chernin / AFP] Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas (g) et le secrétaire général des Nations Unies Ban Ki-Moon (d), le 28 novembre 2012 à New York [Stephen Chernin / AFP]

Le projet de nouvelles implantations israéliennes à Jérusalem-Est et en Cisjordanie porterait un "coup presque fatal" au processus de paix israélo-palestinien censé établir deux Etats côte à côte, a affirmé dimanche le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon.

"Les colonisations sont illégales au regard du droit international et si (ce projet) venait à se concrétiser, cela porterait un coup presque fatal aux dernières chances de garantir une solution à deux Etats", a rappelé M. Ban, cité par son porte-parole Martin Nesirky dans un communiqué.

Israël a annoncé vendredi son intention de construire 3.000 logements en Cisjordanie et à Jérusalem-est, au lendemain du vote à l'Assemblée générale de l'ONU accordant à la Palestine un statut d'Etat observateur non membre aux Nations unies.

Dans une déclaration au ton particulièrement sévère pour le gouvernement israélien, M. Ban souligne que ce projet "risque de couper totalement Jérusalem-est du reste de la Cisjordanie".

"C'est avec une grande inquiétude et une profonde déception que le secrétaire général a appris l'annonce par Israël" de ces nouvelles implantations, indique le communiqué.

Comme il l'avait fait juste avant le vote à l'ONU jeudi, M. Ban "appelle une nouvelle fois toutes les parties concernées à reprendre les négociations et à redoubler d'efforts pour obtenir une paix complète, juste et durable et (il) leur demande instamment de s'abstenir de toute action provocatrice".

"Dans l'intérêt de la paix", Israël doit "renoncer à son projet", conclut M. Ban.

La décision israélienne a suscité de vives critiques au sein de la communauté internationale, notamment de la part des Etats-Unis, du Royaume-Uni et de l'Union européenne.

Le gouvernement israélien a aussi annoncé dimanche qu'il bloquait le transfert des taxes collectées par Israël au profit de l'Autorité palestinienne, toujours en représailles au vote de l'ONU sur la Palestine.

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