Pyongyang a mis sa menace à exécution. Comme annoncé à la fin du mois de janvier, la Corée du Nord a procédé hier à son troisième essai nucléaire, avec une bombe miniature.
La puissance de l’explosion souterraine aurait été de 6 à 7 kilotonnes, soit plus que les deux premiers tests, mais bien loin des 15 kilotonnes d’Hiroshima.
Néanmoins, l’utilisation d’un engin miniaturisé inquiète la communauté internationale, car elle suppose que le pays maîtrise la technologie nécessaire pour placer une bombe sur un missile. Une inquiétude renforcée par le lancement d’une fusée réalisé en décembre dernier.
Des questions se posent également sur la composition de l’engin. S’il a été fait à base d’uranium, cela signifierait que Pyongyang est capable d’enrichir le minerai.
En réponse, le secrétaire général de l’ONU Ban Ki-moon a évoqué «une violation claire et grave des résolutions du Conseil de sécurité», qui se réunissait d’urgence en fin de journée.
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