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Prix Nobel de la paix 2013 : la jeune Pakistanaise Malala favorite ?

La jeune Pakistanaise Malala Yousafzai, photographiée le 7 novembre 2012 lors de son hospitalisation au Queen Elizabeth Hospital de Birmingham. La jeune Pakistanaise Malala Yousafzai, photographiée le 7 novembre 2012 lors de son hospitalisation au Queen Elizabeth Hospital de Birmingham.[ / Queen Elizabeth Hospital/AFP/Archives]

Le Nobel de la paix n’a jamais autant suscité les convoitises. Ils sont 259 candidats à postuler au prix 2013 qui sera annoncé début octobre et remis le 10 décembre. Un record.

209 individus et 50 organisations ont officiellement déposé leur candidature pour tenter de succéder à l’Union européenne, lauréate en 2012 et officiellement récompensée pour « avoir contribué pendant plus de six décennies à promouvoir la paix et la réconciliation, la démocratie et les droits de l’homme en Europe ».

259, c’est précisément 18 de plus que l’ancienne « marque de référence » qui remonte à 2011. « La tendance est à la hausse, pas chaque année mais presque. Cela reflète un intérêt croissant pour le prix. Les nominations viennent du monde entier », a précisé à l’AFP le directeur de l’Institut Nobel, Geir Lundestad.

Si la liste des candidats doit être tenue secrète par le comité Nobel pendant 50 ans, les parrains ont eux le droit d’annoncer publiquement le nom de leur poulain. La raison pour laquelle certains noms ont filtré dans la presse ces derniers jours.

Parmi les candidatures, on retrouve des personnalités connues alors que d’autres sont plus anonymes. Malala Yousafzai fait partie des favorites annoncées pour recevoir la distinction. Cette militante anti-taliban de 14 ans avait été atteinte d’une balle à la tête lors d’un attentat des insurgés intervenu le mardi 9 octobre 2012 à Mingora (Pakistan).

Bill Clinton, qui s’était déjà présenté l’an passé, « retente » sa chance cette année. L’ancien président américain dirige la Fondation Clinton et est à la tête du Clinton Global Initiative, une ONG qui lutte contre la malaria et le sida en Afrique ainsi que contre la pauvreté.

Thein Sein, le président réformateur birman élu le 4 février 2011, postule également au prix. Depuis son élection, il a multiplié les signes d’ouverture en autorisant notamment le 13 janvier 2012, la libération de 651 prisonniers politiques parmi lesquels figuraient d’anciennes figures de l’opposition birmane.

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