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Rubygate : Berlusconi obtient le renvoi d'une audience

L'ancien chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, à Milan le 28 février 2011 [Andreas Solaro / AFP/Archives] L'ancien chef du gouvernement italien, Silvio Berlusconi, à Milan le 28 février 2011 [Andreas Solaro / AFP/Archives]

Les juges du tribunal de Milan (nord) ont décidé mercredi de renvoyer à lundi la prochaine audience du procès Rubygate, dans lequel Silvio Berlusconi est accusé de prostitution de mineure et d'abus de pouvoir, en raison des problèmes de santé du Cavaliere.

Les juges, qui ont reçu un certificat médical de l'hôpital milanais San Raffaele, ont constaté que "des sauts de tension sanguine subsistent" et que l'ex-chef du gouvernement doit rester hospitalisé.

Outre le lundi 18 mars, des audiences ont été fixées pour les 20, 21 et 25 mars, mais ce calendrier dépend également de l'état de santé du Cavaliere et est susceptible d'être modifié.

Silvio Berlusconi, 76 ans, est hospitalisé à Milan depuis "vendredi pour une uvéite, une inflammation d'une partie de l’œil, devenue d'après sa défense particulièrement douloureuse et gênante. Ses médecins traitants disent qu'il souffre en outre d'hypertension.

Lundi, le tribunal de Milan avait ordonné un contrôle médical pour vérifier s'il était réellement dans l'impossibilité de participer à l'audience au cours de laquelle devait être prononcé le réquisitoire.

Les experts médicaux du tribunal avaient estimé que le problème d'hypertension justifiait son absence et le tribunal avait finalement décidé de renvoyer le procès à ce mercredi pour établir un nouveau calendrier des audiences, dont la date pour achever le réquisitoire.

Dans ce procès, qui a débuté en avril 2011, M. Berlusconi est accusé d'avoir rémunéré en 2010 pour une dizaine de prestations sexuelles une jeune Marocaine, Karima El Mahroug, surnommée "Ruby la voleuse de cœurs", mineure à l'époque, un délit puni par la prison en Italie.

Il risque jusqu'à trois ans de prison pour prostitution de mineure et douze ans pour abus de pouvoir, car il est en outre accusé d'avoir fait pression sur la préfecture de police de Milan pour qu'elle libère Ruby, interpellée à la suite d'un larcin commis en mai 2010.

Les deux intéressés ont toujours affirmé n'avoir eu aucune relation sexuelle.

Le Cavaliere a été condamné à plusieurs reprises en première ou en seconde instance, mais il a ensuite toujours été acquitté ou a bénéficié de prescriptions.

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