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Djokhar Tsarnaev s'est confié avant son arrestation

Un homme regarde sur son ordinateur la photo de Djokhar Tsarnaev, l'un des deux présumés poseurs de bombe de Boston, le 19 avril 2013 [ / AFP/Archives] Un homme regarde sur son ordinateur la photo de Djokhar Tsarnaev, l'un des deux présumés poseurs de bombe de Boston, le 19 avril 2013 [ / AFP/Archives]

Djokhar Tsarnaev, accusé d'avoir commis avec son frère l'attentat de Boston mi-avril, a écrit peu avant son arrestation une note improvisée expliquant le motif son acte: une riposte aux agissements des Américains envers les musulmans, a révélé jeudi la chaîne CBS News.

"Quand vous attaquez un musulman, vous vous en prenez à tous les musulmans", affirmerait la note, selon un journaliste de la chaîne américaine CBS, John Miller, qui cite une source anonyme.

Le plus jeune des deux frères Tsarnaev, âgé de 19 ans, a écrit ces quelques mots au stylo sur le mur de la cabine du bateau où il se cachait le 19 avril, dans le jardin d'un habitant de Boston, qui a donné l'alerte à la police.

Il y écrit, alors blessé, que son frère, tué la veille à 26 ans dans une fusillade avec la police, est un martyr désormais au paradis, et qu'il compte l'y rejoindre.

Il explique que leur acte a été commis en représailles à ce que les Etats-Unis ont fait en Afghanistan et en Irak, et que les victimes sont des "dommages collatéraux", comme les musulmans tombés au cours d'attaques militaires américaines.

Cette information va dans le même sens que les propos que Djokhar Tsarnaev a eus à l'hôpital lorsqu'il était interrogé par les enquêteurs, et constituent pour l'accusation une preuve supplémentaire.

Pendant plusieurs jours, l'attaque à la bombe n'avait pas été revendiquée ou "motivée", contrairement à d'autres attentats de ce type.

Selon les autorités, les deux frères comptaient ensuite se rendre à New York pour y faire exploser une bombe à Times Square.

L'attentat de Boston, dans le Massachusetts (nord-est des Etats-Unis), a fait trois morts et plus de 260 blessés le 15 avril. Accusé d'utilisation d'arme de destruction massive, Djokhar encourt la peine de mort.

Un de ses amis, Robel Phillipos, accusé d'avoir menti aux enquêteurs après le drame, doit à nouveau comparaître vendredi devant un juge à New York.

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