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Photos : un porte-conteneurs brisé en deux à la dérive

Le Mol Comfort s'est probablement brisé sous le poids de son chargement. [MOD / MINISTRY OF DEFENCE / AFP]

Alors qu'il faisait route vers l'Europe, le "Mol Comfort", un navire porte-conteneurs de 316 mètres s'est brisé en deux en pleine mer lundi. Ce vendredi, son armement japonais vient de retrouver la trace de la partie avant du bateau qui dérivait depuis.

L'armement nippon Mitsui OSK Lines a annoncé ce vendredi avoir retrouvé la trace de l'avant de son navire "Mol Comfort", qui dériverait, comme la moitié arrière, au large des côtes du sultanat d'Oman, dans l'Océan Indien.

Une nouvelle qui a probablement soulagé l'armateur. La veille, il avait indiqué ne pas être en mesure de donner la position de la partie avant en raison de mauvaises conditions météorologiques.

 

En route pour Le Havre

Car depuis lundi, c'est un peu la panique. Ce jour-là, après avoir quitté Singapour, le bateau de 316 mètres faisait route vers le port du Havre avec 7.040 conteneurs à son bord. Et vraisemblablement sous le poids de sa cargaison, il a été victime d'une spectaculaire avarie.

Les 26 marins ont pu être recueillis par un autre bâtiment à proximité, laissant le "Mol Comfort" se briser. Jusqu'à mercredi l'armement connaissait les positions des deux parties. Elles dérivaient à une vitesse de 2 nœuds et étaient distantes de 20 miles. Jusqu'à ce que la météo s'en mêle, faisant disparaitre une moitié de navire et son chargement avec.

La partie avant à nouveau repéré, l'armement a assuré qu'aucune fuite majeure de fioul n'était à déplorer, mais que quelques conteneurs ont pu tomber à l'eau ou être endommagés. Cependant, la "plus grande partie de la cargaison se trouve toujours bien sur l'avant et l'arrière" du navire, précise son communiqué.  

 

Un navire pourtant récent

Le porte-conteneurs, construit en 2008 battait pavillon des Bahamas.

L'association écologiste Robin des Bois a réclamé jeudi l'immobilisation de cinq autres navires de l'armement nippon, construits en 2007 et 2008 par le même chantier réputé, Mitsubishi Heavy Industries (MHI).

Car selon l'association, cette avarie "peut être attribué à une défaillance structurelle". 

 

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