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L'ex-Premier ministre tchèque admet une relation avec une collaboratrice

L'ancien Premier ministre tchèque, Petr Necas, le 27 juin 2013 à Bruxelles [Thierry Charlier / AFP/Archives] L'ancien Premier ministre tchèque, Petr Necas, le 27 juin 2013 à Bruxelles [Thierry Charlier / AFP/Archives]

L'ancien Premier ministre tchèque, Petr Necas, a reconnu samedi entretenir une relation sentimentale avec sa plus proche collaboratrice, figure centrale d'un scandale de corruption politique et de moeurs qui l'a contraint à la démission en juin.

M. Necas a démissionné après que Mme Jana Nagyova, chef de son cabinet, a été accusée de corruption et d'abus de pouvoir avec sept autres personnalités, dont des chefs des renseignements militaires et d'anciens législateurs.

"J'ai une relation avec Jana Nagyova. C'est une relation solide et j'ai la ferme intention de la poursuivre dans l'avenir", a déclaré Necas dans un entretien au quotidien Pravo.

"Je la soutiens absolument", a ajouté M. Necas, 48 ans, qui avait accédé à la tête du gouvernement de centre droit en 2010.

Mme Nagyova est soupçonnée d'avoir organisé la démission de trois députés rebelles du parti de droite ODS de M. Necas opposés à des mesures fiscales du gouvernement, en échange de postes lucratifs au sein de l'administration publique.

Elle est également soupçonnée d'avoir utilisé le renseignement militaire pour une filature illégale de l'épouse de l'ancien Premier ministre Radka Necasova, dont il a récemment divorcé.

Le Parquet avait demandé lundi au Parlement de lever l'immunité de M. Necas dans cette affaire.

Les députés se pencheront pour la première fois sur cette demande la semaine prochaine.

Mercredi, le président Milos Zeman a nommé un "gouvernement d'experts" dirigé par l'économiste de gauche Jiri Rusnok, en remplacement du cabinet de centre droit de M. Necas.

Le vote de confiance au nouveau gouvernement doit intervenir dans un délai de 30 jours à compter de sa nomination.

La chambre basse du Parlement va aussi débattre mercredi 17 juillet de sa possible autodissolution à l'appel du Parti social-démocrate (CSSD, opposition).

La majorité qualifiée des 3/5e est nécessaire pour dissoudre la chambre basse et convoquer des élections anticipées, dans les deux mois. Cette solution en vue de régler la crise politique actuelle n'est pourtant pas très probable, selon les médias.

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