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Un nouveau cas de grippe H7N9, dans le sud de la Chine

Des Chinoises se protègent de la grippe aviaire, en mai 2013 à Shanghaï [Peter Parks / AFP/Archives] Des Chinoises se protègent de la grippe aviaire, en mai 2013 à Shanghaï [Peter Parks / AFP/Archives]

Un nouveau cas de grippe aviaire H7N9 - une femme âgée de 51 ans -, a été enregistré dans le sud de la Chine, dans la province du Guangdong, dont c'est le premier cas, ont annoncé les autorités sanitaires.

La quinquagénaire, admise à l'hôpital le 3 août, est dans un état critique, a précisé ce week-end le ministère de la Santé de cette province. La patiente travaillait "à l'abattage des volailles sur un marché local", a ajouté le ministère sur son site internet.

Le premier cas humain du virus H7N9 a été repertorié fin mars. Depuis, 134 cas confirmés d'infection par le H7N9 ont été recensés en Chine continentale, y compris celui de Guangdong, et 44 personnes en sont mortes, selon un bilan donné samedi par l'agence Chine Nouvelle.

La plupart des cas ont été répertoriés dans l'est de la Chine. Un seul est survenu hors de la Chine continentale, à Taïwan. Une très large majorité des malades avaient été en contact avec des vollailles.

Depuis quelques semaines, le nombre de personnes infectées a nettement décru. Mais un groupe de chercheurs de Pékin et de Hong Kong estiment, dans une étude publiée cette semaine dans la revue médicale The Lancet, que la grippe H7N9 pourrait bien réapparaître à l'automne, après une accalmie durant l'été.

Dans une autre étude publiée mercredi par la revue médicale British Medical Journal (BMJ), des chercheurs chinois ont fait état de la première transmission "probable" du virus de la grippe aviaire H7N9 d'homme à homme.

Jusqu'à présent aucune transmission de personne à personne, et donc susceptible de déclencher une pandémie, n'avait été constatée avec ce virus qui contamine les volailles, sans les rendre malades.

Mais selon des chercheurs du Centre de contrôle des maladies de la province du Jiangsu, le virus pourrait bien avoir été transmis pour la première fois d'un père à sa fille dans l'est de la Chine en mars dernier.

Les chercheurs chinois soulignent cependant que l'infection est restée "limitée et non durable puisqu'il n'y a pas eu d'épidémie à la suite de ces deux cas".

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