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Le bilan de l'attentat de Beyrouth s'alourdit à 27 morts

Vue prise le 16 août 2013 d'un immeuble touché par un attentat dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah chiite [ / AFP] Vue prise le 16 août 2013 d'un immeuble touché par un attentat dans la banlieue sud de Beyrouth, un bastion du Hezbollah chiite [ / AFP]

Le bilan de l'attentat qui a frappé jeudi dans la banlieue sud de Beyrouth un bastion du Hezbollah chiite s'est alourdi à 27 morts, a annoncé le ministère de la Santé samedi.

Il s'agit de l'attaque la plus meurtrière au Liban depuis celle qui a coûté la vie au Premier ministre Rafiq Hariri et à 22 autres personnes en février 2005.

"Au moins 27 personnes sont mortes et 336 ont été blessées dans l'attentat à la voiture piégée qui a touché le quartier de Roueiss jeudi", a annoncé le bureau du ministre de la Santé, Ali Hassan Khalil.

Un précédent bilan établi vendredi faisait état de 22 personnes tuées dans l'explosion qui a dévasté ce quartier très peuplé de Beyrouth.

Le ministère de la Santé à précisé que trois personnes étaient mortes des suites de leurs blessures, et que deux corps avaient été retrouvés depuis le précédent bilan.

L'attentat a été revendiqué par un groupuscule totalement inconnu portant un nom à connotation sunnite dans une vidéo qui n'a pas pu être authentifiée, et dans laquelle il explique avoir mené l'attaque en réponse à l'implication du Hezbollah dans le conflit syrien.

Le Hezbollah soutient le régime de Bachar al-Assad en Syrie, et des centaines de ses hommes combattent au côtés des troupes du régime contre les rebelles et les jihadistes.

Vendredi, le chef de la puissante formation chiite armée a affirmé qu'il était prêt à aller lui même combattre en Syrie, et a accusé des "terroristes takfiri" (extrémistes sunnites) d'être à l'origine de l’attentat.

Le conflit en Syrie a exacerbé les tensions entre les deux principales communautés musulmanes du Liban: les chiites emmenés par le Hezbollah et les sunnites qui soutiennent les rebelles de Syrie. Le pays est paralysé depuis cinq mois, après la démission du gouvernement dominé par le Hezbollah en raison des querelles internes.

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