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Londres penche pour une "attaque chimique du régime Assad"

Une photo transmise le 21 août 2013 par le réseau syrien d'opposition Shaam News Network montre des cadavres alignés par terre dans la Ghouta orientale, en banlieue de Damas [ / Shaam News Network/AFP] Une photo transmise le 21 août 2013 par le réseau syrien d'opposition Shaam News Network montre des cadavres alignés par terre dans la Ghouta orientale, en banlieue de Damas [ / Shaam News Network/AFP]

Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a déclaré vendredi, dans une allocution télévisée, que, selon Londres, les bombardements près de Damas mercredi avaient été "une attaque chimique du régime Assad".

"Nous pensons que c'est une attaque chimique du régime d'Assad de grande ampleur, mais nous voulons que les Nations unies puissent l'établir", a déclaré le chef de la diplomatie britannique dans une intervention diffusée sur Sky News et la BBC.

"La seule explication possible à ce que nous avons pu voir est qu'il s'agissait d'une attaque chimique", a-t-il répété, ajoutant qu'"il n'y a pas d'autre explication plausible avec autant de victimes sur une si petite zone".

"Notre priorité en ce moment est de nous assurer que l'équipe des Nations unies peut enquêter sur le terrain pour établir les faits", a également dit M. Hague.

"Si cela n'a pas lieu dans les prochains jours, car le temps est fondamental dans ces cas-là, -les preuves vont se détériorer au cours des prochains jours-, alors nous devrons être prêts à retourner devant le Conseil de sécurité pour obtenir un mandat plus puissant et devant le monde pour parler ensemble avec plus de force sur cette question de façon à ce qu'il puisse y avoir un accès" aux lieux des bombardements, a-t-il ajouté.

Une offensive a eu lieu mercredi dans la Ghouta orientale et à Mouadamiyat al-Cham, des secteurs à la périphérie de Damas aux mains des rebelles, qui a fait un nombre de victimes encore indéterminé.

L'opposition a évoqué 1.300 morts et accusé le régime d'avoir procédé à ces attaques avec des gaz toxiques.

L'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), qui s'appuie sur un large réseau de militants et de médecins, a, quant à lui, comptabilisé 170 morts et n'a pu confirmer l'utilisation d'armes chimiques.

Le régime a de son côté nié en bloc l'utilisation de telles armes.

 

 

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