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Assad n'aurait pas donné le feu vert à l'attaque chimique

Bachar al-Assad s'entretient avec le journaliste français Georges Malbrunot, le 2 septembre 2013 à Damas [ / Présidence syrienne/AFP/Archives] Bachar al-Assad s'entretient avec le journaliste français Georges Malbrunot, le 2 septembre 2013 à Damas [ / Présidence syrienne/AFP/Archives]

Bachar al-Assad n'a vraisemblablement pas approuvé personnellement l'attaque chimique du 21 août dans les faubourgs de Damas, qui a tué quelque 1.400 personnes, selon des écoutes de l'armée allemande révélées par Bild dimanche.

De hauts gradés de l'armée syrienne "réclament régulièrement depuis environ quatre mois des attaques chimiques au palais présidentiel à Damas (mais) ces demandes ont été toujours refusées, et l'attaque du 21 août n'a vraisemblablement pas été approuvée personnellement par Bachar al-Assad", écrit le Bild am Sonntag.

L'édition dominicale du quotidien populaire s'appuie sur des écoutes effectuées par un navire espion de l'armée allemande, le Oker, stationné près des côtes syriennes.

Par ailleurs, Bild am Sonntag écrit que le président des services secrets allemands (BND), Gerhard Schindler, a récemment affirmé devant la commission de la Défense du Parlement allemand qu'Assad pouvait encore se maintenir longtemps en place.

La sanglante guerre civile en Syrie "pourrait encore durer des années", aurait-il dit devant les élus.

En outre, l'Inspecteur général de l'armée allemande, Volker Wieker, aurait expliqué devant la même commission, que l'influence d'Al-Qaïda au sein de la rébellion grandissait rapidement.

L'Armée syrienne libre, soutenue par l'Occident, aurait perdu le contrôle militaire et le flot de déserteurs de l'armée régulière la rejoignant serait désormais nul, notamment parce que les forces proches d'Al-Qaïda fusilleraient ces derniers.

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