En direct
A suivre

Le faux chirurgien transgenre injectait du ciment à ses patientes

Oneal Ron Morris Oneal Ron Morris [capture d'écran YouTube / Miami Gardens Police Department ]

Une femme transgenre américaine originaire de Miami Gardens (Floride, Etats-Unis), a été condamnée à un an de prison. Sans aucun diplôme, et se faisant passer pour un chirurgien esthétique, elle aurait  injecté de la colle, du ciment et même utilisé des bombes anti-crevaison pour augmenter le volume des postérieurs de ses "patientes".

 

Oneal Ron Morris, 32 ans, a accepté de plaider coupable pour un chef d'accusation, celui d’exercice illégal de la médecine, dans cette affaire qui passionne les Américains et qui est connue outre-Atlantique comme l’affaire "tush toxic" (les "culs" toxiques).

Un autre procès est également en cours contre le faux chirurgien, impliquant cette fois la mort d'une femme qui était l’une de ses "patientes", et dans laquelle Morris est poursuivie pour homicide aggravé.

Dans ce procès hors normes, les procureurs ont indiqué jeudi qu'ils ne pouvaient pas déterminer précisément quelles substances Morris a pu injecter chez ces femmes, dont la plupart était d’autres personnes transgenres.

L’avocat de Morris, Michael Mier a quant à lui déclaré devant la cour : "Je pense que les médias se sont déchaînés sur ma cliente, il n'y a aucune preuve qu’elle ait administré des matières toxiques chez ses victimes".

 

Des photos inquiétantes

Une image, qui a largement circulé dans la presse américaine et sur Internet l'an dernier, montrait l’une des patientes du faux docteur, Rajee Narinesingh âgée de 48 ans, dont le visage était complètement modifié et les pommettes grossièrement gonflées.

D’autres photos de Morris elle-même, qui s’était vraisemblablement aussi injectée les mêmes substances, la montre avec des hanches difformes et disproportionnées.

Morris devra se rendre aux autorités le 7 Janvier 2014. Dans la seconde affaire pour laquelle elle est soupçonnée de meurtre, elle risque d’être condamnée à la peine capitale par les autorités du comté de Broward (Nord Miami).

Morris avait pour la première fois attiré l’attention de la police en mai 2010 lorsqu’elle avait été soupçonnée d’avoir fait payer 700 US dollars à une femme pour lui augmenter la taille de ses fesses. À l’hôpital, les médecins avaient déclaré que de la colle, du mastic, de la composition de bombe anti-crevaisons, de l’huile minérale et du ciment avaient été injectés.

Par la suite, le parquet avait déclaré n'avoir jamais vraiment pu déterminer de quoi se composait la substance que Morris administrait dans les fesses, les joues et les lèvres de ses clients.

Avec la médiatisation de l'affaire, la police de Miami Gardens  avait signalé avoir reçu des centaines d’appels de victimes potentielles de Morris et d’autres faux "médecins" du même type qui ont pour habitude "d’exercer" dans des résidences privées ou des chambres d’hôtel à travers toute la Floride.

 

Amputée des quatre membres après une injection de mastic dans les fesses

70.000 euros de chirurgie esthétique pour ressembler à Justin Bieber

Voici l'appareil miracle qui menace la chirurgie esthétique

Vidéo : la chirurgie esthétique s'installe au pays de la Burqa

 

À suivre aussi

Ailleurs sur le web

Dernières actualités