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Tadjikistan: le président Rakhmon réélu avec 83,6% des voix

Un poster géant du président du Tadjikistan, Emomali Rakhmon, le 3 novembre 2013 à Douchanbé [- / AFP/Archives] Un poster géant du président du Tadjikistan, Emomali Rakhmon, le 3 novembre 2013 à Douchanbé [- / AFP/Archives]

Emomali Rakhmon est réélu président du Tadjikistan avec 83,6% des voix pour un quatrième mandat jusqu'en 2020, a indiqué jeudi la Commission électorale de ce pays d'Asie centrale.

"Le candidat Emomali Rakhmon a recueilli 3,23 millions de voix, soit 83,6% des suffrages", a déclaré la Commission électorale au lendemain du scrutin.

Réélu pour un mandat de sept ans à la tête de cette ancienne république soviétique, le président dépasse ainsi son score au précédent scrutin en 2006, où il avait obtenu 79,3% des voix.

Au total, six candidats étaient en lice à ce scrutin, auquel les principaux partis d'opposition ont renoncé à participer.

Les cinq candidats qui se sont présentés contre M. Rakhmon sont peu connus du grand public. Selon des observateurs, ces candidats n'étaient que des faire-valoir destinés à donner au scrutin un semblant de pluralisme.

L'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE), qui a souligné dans un rapport qu'"il n'y avait pas de campagne visible d'autres candidats" hormis le président sortant, doit publier jeudi ses observations sur le scrutin.

A 61 ans, Emomali Rakhmon, à la tête du pays depuis 1992 quand il a renversé un gouvernement de coalition mis en place à la chute de l'Union soviétique, va donc effectuer un quatrième mandat, rendu possible grâce à des amendements approuvés en 2003.

Ceux-ci lui permettent de se maintenir au pouvoir jusqu'en 2020.

Cet ancien directeur de ferme d'Etat soviétique bénéficie d'une popularité certaine pour avoir pacifié le Tadjikistan après une guerre civile sanglante entre le pouvoir et une guérilla islamiste dans les années 1990.

Mais sous sa direction, le pays a vu son économie aller de mal en pis. Frappés par la misère, des centaines de milliers de Tadjiks ont quitté leur pays pour travailler à l'étranger, notamment sur des chantiers en Russie.

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