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Kerry en Corée du Sud pour parler du nucléaire nord-coréen et des liens Tokyo-Séoul

Le secrétaire d'Etat américain John Kerry parle avec des journalistes à bord de l'avion avant le décollage pour Séoul, le 12 février 2014 à la base Andrews, dans le Maryland [Evan Vucci / Pool/AFP] Le secrétaire d'Etat américain John Kerry parle avec des journalistes à bord de l'avion avant le décollage pour Séoul, le 12 février 2014 à la base Andrews, dans le Maryland [Evan Vucci / Pool/AFP]

Le secrétaire d'Etat américain, John Kerry va parler jeudi à Séoul du nucléaire nord-coréen et va aussi s'efforcer de convaincre ses deux principaux alliés en Asie, le Japon et la Corée du Sud, d'améliorer leurs relations, au plus bas depuis plusieurs mois, a indiqué un responsable du département d'Etat.

La brève visite de John Kerry sera surtout consacrée au programme nucléaire de la Corée du Nord, mais Washington s'inquiète de l'animosité qui domine les échanges entre Séoul et Tokyo.

Ces deux pays sont les principaux alliés militaires de Washington en Asie et tous deux font partie des négociations à Six, visant à convaincre Pyongyang d'abandonner son programme d'armement nucléaire, à l'arrêt depuis décembre 2008.

"Le secrétaire d'Etat est convaincu que les tensions entre ces deux grandes démocraties, économies importantes et alliés proches des Etats-Unis en Asie, ne sont dans l'intérêt de personne", a indiqué à la presse un responsable du département d'Etat, à bord de l'avion amenant John Kerry à Séoul.

Le chef de la diplomatie américaine n'est pas dans une position lui permettant de "conclure un accord ou de servir de médiateur", mais "il va certainement encourager" ses alliés à maîtriser les tensions et à "assurer une coopération continue et renforcée", a ajouté le responsable.

John Kerry rencontre d'abord la présidente Park Geun-Hye, qui a exclu un sommet avec le Premier ministre japonais, Shinzo Abe, à moins que ce dernier condamne très clairement les exactions de l'armée pendant l'occupation de la péninsule (1910-1945) et la guerre.

Le 26 décembre, Shinzo Abe, connu pour ses positions nationalistes tranchées, avait provoqué la colère de Séoul en se rendant au sanctuaire Yasukuni, où sont honorés 2,5 millions de morts tombés pour le Japon, dont 14 criminels de guerre condamnés après 1945.

Un sondage publié cette semaine en Corée du Sud montre que le chef du gouvernement japonais jouit d'une cote de popularité aussi faible que celle du dirigeant nord-coréen Kim Jong-Un.

Du côté japonais, les responsables politiques s'irritent de ces demandes répétées de preuve de contrition, assurant que le Japon ne reviendra pas sur les excuses formulées en 1995 pour les "dommages et souffrances immenses" infligés "aux peuples d'Asie".

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