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Afrique du Sud: des mineurs clandestins refusent toujours de sortir

Les sauveteurs aident l'un des mineurs clandestins à sortire de la mine d'or le 16 février 2014 à Benoni [Alexander Joe / AFP] Les sauveteurs aident l'un des mineurs clandestins à sortire de la mine d'or le 16 février 2014 à Benoni [Alexander Joe / AFP]

Un nombre indéterminé de mineurs clandestins sud-africains pris au piège ce week-end étaient toujours sous terre lundi matin, bien que la voie de sortie soit désormais libre car ils redoutent d'être arrêtés par la police à la surface.

"Nous ne pouvons pas savoir exactement le nombre de ceux encore sous terre", dans une mine d'or désaffectée proche de Johannesburg, a précisé un porte-parole de la police de la banlieue de Benoni, Mack Mngomezulu à l'AFP.

Les onze mineurs secourus dimanche étaient toujours au commissariat lundi en attendant d'être déférés au juge pour activité minière illégale, a précisé un autre représentant de police à l'agence sud-africaine Sapa. Ils n'ont pas été blessés.

Il est possible que certains aient pu déjà sortir durant la nuit, selon M. Mngomezulu, les opérations de secours ayant été abandonnées dimanche soir. "Ils refusaient notre aide et ne voulaient pas sortir", a-t-il dit. Aller les chercher de force aurait présenter de trop gros risques pour les sauveteurs qui avaient auparavant fait descendre de l'eau et des vivres.

Carte de localisation de l'accident dans une mine d'Afrique du Sud [L. Saubadu / M. Brunengo / AFP]
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Carte de localisation de l'accident dans une mine d'Afrique du Sud

Plusieurs mineurs se sont retrouvés bloqués après être descendus dans un vieux conduit de mine, exploité illégalement derrière un terrain de cricket de Benoni, dans la grande banlieue de Johannesburg.

Bloqués par la chute d'un bloc de roche et des gravats, ils ont dû faire appel à des secours extérieurs mais après le sauvetage de onze hommes, les autres sont restés au fond pour ne pas être arrêtés.

L'alerte avait été donnée dimanche par des policiers en patrouille. Un contact avait été établi avec une trentaine d'hommes mais la possibilité qu'ils soient jusqu'à 200 avait fait craindre le pire.

Les mineurs illégaux sont le plus souvent des anciens mineurs ou des chômeurs, venant en général d'Afrique du Sud et des pays pauvres voisins. Certains travaillent parfois plusieurs mois au fond de mines qui ne sont plus entretenues, sans aération.

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