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Une collision évitée de justesse entre un avion de ligne et un bombardier russe

Les deux appareils se sont croisés à 8000 mètres d'altitude[AFP / Archives]

Un avion de ligne Air France et un bombardier russe sont passés à 100 mètres l’un de l’autre au-dessus de Moscou, évitant de peu une collision.

 

Le 14 mars dernier, un Airbus et un bombardier russe ont évité de justesse une collision au-dessus de Moscou, rapporte le quotidien Izvestia.

L’avion de ligne, qui assurait la liaison Moscou-Paris, venait de décoller de l’aéroport Moscou-Cheremetievo. C’est à 8.000 mètres d'altitude qu’il a croisé le chemin du bombardier russe qui était en train d’effectuer une descente.

Les deux appareils sont passés à 100 mètres l’un de l’autre, alors que la distance règlementaire est de 305 mètres. Toujours selon le quotidien Izvestia, les membres d’équipage d’Airbus ont entendu le bruit des hélices du bombardier.

 

Avis divergents

Le pilote de l’avion de ligne a signalé le danger de l’incident à Rosaviatsia, l’agence fédérale russe de l’aviation. Cette dernière n’était pas du même avis, estimant que la situation était sans danger.

Le départ retardataire de 13 minutes de l’Airbus d’Air France pourrait expliquer l'incident.

Igor Moïssenko, directeur général du contrôle aérien de la région de Moscou a affirmé au quotidien que les faits et responsabilités seraient établis après l’enquête d'une commission.

 

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