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L'Iran répond aux allégations sur son programme nucléaire

Un inspecteur de l'AIEA contrôle les installations dans l'usine nucléaire de Natanz (sud de l'Iran), le 20 janvier 2014 [Kazem Ghane / Irna/AFP/Archives] Un inspecteur de l'AIEA contrôle les installations dans l'usine nucléaire de Natanz (sud de l'Iran), le 20 janvier 2014 [Kazem Ghane / Irna/AFP/Archives]

L'Iran a pour la première fois depuis 2008 apporté des informations concernant les inquiétudes de la communauté internationale sur une possible dimension militaire de son programme nucléaire, selon un rapport de l'AIEA consulté vendredi par l'AFP.

Téhéran a montré à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) des informations sur des essais "pour une application civile" de détonateurs pouvant être utilisés pour une bombe atomique, selon le rapport trimestriel de l'agence spécialisée de l'ONU.

La République islamique continue donc de respecter ses engagements vis-à-vis de la communauté internationale, contenus dans l'Accord de Genève conclu fin novembre par l'Iran et les puissances du "5+1" (Allemagne, Chine, États-Unis, France, Royaume-Uni, Russie).

L'Iran avait convenu d'aborder d'ici au 15 mai la question de ces détonateurs EBW.

Au cours de réunions techniques en avril et mi-mai, l'Iran a "fourni des informations et des explications, montrant notamment des documents", pour justifier ses besoins et l'application de ces détonateurs EBW, a expliqué le directeur général de l'AIEA, le Japonais Yukiya Amano.

"C'est la première fois depuis 2008 que l'Iran a engagé un échange technique avec l'agence sur cette question ou d'autres en relation avec la possible dimension militaire du programme nucléaire iranien", a ajouté M. Amano, dans le rapport aux pays membres de l'AIEA.

Le président iranien Hassan Rouhani, lors d'une conférence de presse à Shanghai le 22 mai 2014 [Mark Ralston / AFP]
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Le président iranien Hassan Rouhani, lors d'une conférence de presse à Shanghai le 22 mai 2014

L'accord de Genève prévoit le gel d'une partie des activités nucléaire iraniennes en échange de la levée d'une partie des sanctions économiques contre l'Iran.

L'AIEA cherche en particulier à obtenir des réponses de la part de Téhéran sur des preuves "crédibles", selon elle, que l'Iran a mené des recherches visant à fabriquer la bombe atomique avant 2003, et peut-être aussi au-delà de cette date.

La République islamique a toujours démenti ces allégations.

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