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Ferme soutien de Berlin à l'intégration des Balkans dans l'UE

La chancelière allemande Angela Merkel aux côtés du président de Slovénie Borut Pahor (3e g) et du président Ivo Josipovic (d) à Dubrovnik, le 15 juillet 2014 [Elvis Barukcic / AFP] La chancelière allemande Angela Merkel aux côtés du président de Slovénie Borut Pahor (3e g) et du président Ivo Josipovic (d) à Dubrovnik, le 15 juillet 2014 [Elvis Barukcic / AFP]

La chancelière allemande Angela Merkel a assuré mardi du ferme soutien de son pays à l'intégration dans l'Union européenne des pays des Balkans, région déchirée par des conflits dans les années 1990.

"Nous soutenons clairement les perspectives européennes de tous les pays de la région. Nous n'allons pas abandonner" le processus d'élargissement des Balkans, a dit Mme Merkel à la presse en marge d'un sommet réunissant les chefs d’État de huit pays des Balkans.

"Il y a encore beaucoup de travail devant nous", a-t-elle néanmoins mis en garde avant de s'entretenir avec les présidents d'Albanie, Bosnie, Croatie, Monténégro, Kosovo, Macédoine, Serbie et Slovénie.

La chancelière allemande s'est notamment félicitée de l'accord historique conclu en avril 2013 entre le Kosovo et la Serbie, visant à la normalisation de leur relations après le conflit serbo-kosovar de 1998-99 et l'indépendance autoproclamée en 2008 par cette ex-province serbe.

"Les informations en provenance de cette région il y a 15 ans étaient bien différentes (...). Un grand progrès a été enregistré quant à la normalisation des relations entre le Kosovo et la Serbie", a-t-elle fait valoir, louant le "courage" des dirigeants des deux nations et soulignant que "la perspective d'un avenir européen" avait contribué à la conclusion de cet accord.

Évoquant la Bosnie - à la traine de tous les pays candidats dans le processus de rapprochement avec l'UE en raison de querelles politiciennes entre les dirigeants des trois principales communautés musulmane, serbe et croate -, Mme Merkel a souhaité une "nouvelle dynamique, afin de montrer clairement au peuple que son avenir est au sein de l'UE".

La chancelière allemande a également promis l'aide de son pays pour trouver une solution de compromis au différend qui oppose la Macédoine et la Grèce, et qui bloque Skopje dans son rapprochement avec l'UE et l'Otan.

La dispute avec Athènes porte sur le nom de la Macédoine, ex-république yougoslave indépendante depuis 1991 et candidate à l'adhésion au bloc européen depuis 2005.

La Grèce dénie à sa voisine le droit d'utiliser le nom de Macédoine, porté par sa région septentrionale et qu'elle juge historiquement grecque.

Mme Merkel a annoncé qu'elle allait accueillir, le 28 août à Berlin, les Premiers ministres ainsi que les ministres des Finances et de l'Économie des pays de la région avec pour but d'écarter les obstacles qui se dressent devant la réalisation de plusieurs projets.

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