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Ado décapitée au Japon : "Je voulais tuer quelqu'un…pour voir"

Le véhicule transportant l'adolescente de 15 ans suspectée d'avoir tué puis décapité une camarade de classe, quitte le bureau du procureur de Sasebo, le 28 juillet. [JIJI PRESS/ AFP]

Face aux policiers, l'adolescente japonaise soupçonnée d'avoir tué puis décapité une camarade de classe a expliqué lundi n'avoir aucun regret.

 

"Je voulais tuer quelqu'un…pour voir ce que ça faisait". C'est par ces termes que l'adolescente japonaise de 15 ans soupçonnée d'avoir tué puis décapité sa camarade de classe ce week-end à Sasebo a expliqué son geste.

Elle devrait subir dans les prochains jours un examen psychiatrique.

Selon l'agence de presse japonaise Kyodo, la jeune fille a avoué avoir frappé sa camarade à la tête à plusieurs reprises avec un objet contondant, avant de l'étrangler, de la décapiter et de lui couper la main gauche. 

 

Meurtre prémédité

Selon les premiers éléments de l'enquête, le crime aurait été prémédité. La suspecte aurait acheté au préalable des outils spécialement destinés au meurtre. "J'ai tout acheté avant", aurait-elle affirmé.

La police mène également  l'enquête sur quatre messages postés sur un forum Internet avec des photos d'une main ensanglantée, deux heures après l'heure du crime. L'une de ces publications macabres décrit la scène, le sang qui "n'arrête pas de couler", et s'achève par cette déclaration : "j'ai fini par tuer."

Aiwa Matsuo, la victime était une amie de la meurtrière présumée. Cette dernière vivait seule. Sa mère était décédée l'an passé et son père s'était remarié, selon les témoignages recueillis par les médias japonais.

 

Ville en état de choc

"Nous sommes choqués d'apprendre qu'un nouveau meurtre s'est produit dans un lycée de Sasebo", a déclaré Taro Nagamoto, spécialiste de l'éducation au conseil municipal de Sabeo, cité par le quotidien Mainichi Shinbun.

Suite au drame, des cours spéciaux pour inculquer le "respect de la vie" ont été mis en place dans les écoles primaires, lycées et collèges de Sasebo. De leur côté, les lycéens sous le choc ont pu rendre un dernier hommage lundi soir à leur camarade, lors d'une veillée funèbre.

 

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