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Les visages du jihadisme

Des miliciens shebab durant un entraînement militaire au nord de Mogadiscio, le 1er janvier 2010 [ / AFP/Archives]

En Somalie, au Nigeria ou au Pakistan, les groupes djihadistes recouvrent des réalités, une puissance et des ambitions bien différentes.

 

Les shebab somaliens

Née en réaction à l’intervention en 2006 des troupes éthiopiennes venues renverser l’Union des tribunaux islamiques, l’organisation a contrôlé une partie de la Somalie en 2008.

Si les shebab ont été chassés de la capitale en 2011 par les forces de l’Union africaine, ils contrôlent encore des zones rurales. 

Proche d’al-Qaida, elle compterait au moins 5 000 combattants. En septembre 2013, elle a revendiqué l'assaut contre le centre commercial Westgate de Nairobi au Kenya.

 

al-Qaida

L’organisation dirigée par Ayman al-Zawahiri apparaît marginalisée, son champ d’action se limitant désormais à la frontière afghano-pakistanaise.

Elle a perdu le contrôle de ses branches, al-Qaida au Maghreb islamique (Aqmi) et al-Qaida dans la péninsule arabique (Aqpa), et les jihadistes de la planète se tournent désormais vers l’Etat islamique.

L’annonce, hier, de la création d’une nouvelle branche d'al-Qaida pour le sous-continent indien, où elle ne sera pas concurrencée, sonne comme un aveu d’échec pour l’organisation.

 

Boko Haram

La secte islamiste affiche son ambition de créer un califat dans le nord-est du Nigeria. Elle a multiplié les attaques ces derniers mois, mettant en déroute à plusieurs reprises l’armée nigériane, ce qui a poussé les autorités à demander l’aide de la communauté internationale.

Liée à al-Qaida, Boko Haram s’en est désolidarisée début juillet en apportant son soutien à Abou Bakr al-Baghdadi, le dirigeant de l’Etat islamique.  

 

 

 
 
 
 
 

 

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