Kano, la plus grande ville du nord du Nigéria, était en proie à la panique l'après-midi du 17 septembre.
Des kamikazes soupçonnés d’appartenir au mouvement Boko Haram sont entrés vers 14 heures sur le campus de l’Institut fédéral d’enseignement supérieur, après des échanges de tir avec la police. Il semble que l’un d’entre eux se soit fait explosé.
Au moins 13 personnes ont été tuées et 34 autres ont dû être transportées à l’hôpital. Un drame tristement commun à Kano, où les universités sont souvent prises pour cible par Boko Haram, en guerre contre l’éducation «occidentale». Fin juillet, deux kamikazes s’étaient fait explosés devant des établissements de la ville.