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Face à l’Etat Islamique, la France pourrait aussi frapper en Syrie

Les Rafale français engagés en Irak. [JEAN-LUC BRUNET / ECPAD / AFP]

La France poursuivra ses frappes en Irak jusqu'à ce que "l'intégrité" du pays soit "retrouvée", a réaffirmé jeudi le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian, au lendemain de la confirmation de "l'assassinat lâche" et "programmé" de l'otage français Hervé Gourdel en Algérie.
 

"Nous sommes en Irak à la demande des autorités irakiennes, l'objectif est de reconquérir leur territoire, faire en sorte que l'intégrité de l'Irak soit retrouvée. (...) Il faudra poursuivre. Avec force et détermination, sans aucun arrêt pour aboutir au résultat", a déclaré M. Le Drian sur RTL

"D'une certaine manière, c'est un peu ce qui se passait au Mali où un état risquait de devenir, par l'intervention d'AQMI, un état terroriste sanctuarisé dont l'objectif était ensuite de frapper l'Europe et la France", a estimé le ministre de la Défense.
 

 

Intervention en Syrie : "une question qui est posée"

M. Le Drian a prôné "unité nationale et sang-froid" face à l'exécution de M. Gourdel, ce "crime, "cet assassinat lâche" et "programmé". Les autorités algériennes "ont mis beaucoup de moyens" pour retrouver l'otage mais "il n'y avait que 24 heures". "C'est une zone où les Algériens ont déjà subi des drames importants, il y a eu il y a quelques jours 11 soldats algériens tués par ce groupe", a-t-il expliqué.

La France doit-elle intervenir en Syrie ? "c'est une opportunité qui ne se présente pas aujourd'hui. Nous avons une tâche déjà importante à mener en Irak", a répondu M. Le Drian. Mais c'est "une question qui est posée".

L'assassinat du guide de haute montagne âgé de 55 ans a suscité une vague d'émotion considérable, en France et dans le monde. Un conseil de défense doit se tenir jeudi midi à l'Elysée.

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