Alors que la Turquie a bombardé des positions kurdes, le cessez-le-feu avec le PKK semble compromis.
Quelques jours après les violentes émeutes prokurdes, qui ont fait 34 morts, le gouvernement turc a bombardé lundi 13 octobre des positions du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK).
Cette offensive d’Ankara, qui vient menacer le cessez-le-feu unilatéral décrété par le PKK en mars 2013, n’est qu’une conséquence de la situation actuelle en Syrie.
Le chef emprisonné du PKK, Abdullah Öcalan, a récemment exhorté la Turquie à intervenir pour éviter la chute de Kobané, cette ville kurde assiégée par Daesh. Selon lui, une défaite kurde signifierait la fin de toute discussion de paix avec la Turquie. Une menace qui ne semble pas faire plier Ankara.