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La Grèce ne demandera pas d'extension du plan d'aide

Alexis Tsipras, premier ministre de la Grèce[YANNIS BEHRAKIS / POOL / AFP]

Les négociations entre la zone euro et Athènes ont tourné court lundi à Bruxelles, et les créanciers de la Grèce lui ont donné une semaine pour accepter une extension de son programme d'aide financière actuel.

 

Il est "très clair que le prochain pas doit venir des autorités grecques (...) et au vu du calendrier, on peut utiliser cette semaine, mais c'est à peu près tout", a déclaré lors d'une conférence de presse le président de l'Eurogroupe, Jeroen Dijsselbloem, après l'interruption abrupte des négociations lundi soir après le refus de la Grèce d'accepter le prolongement de son programme.
 
Il a évoqué la possibilité d'une nouvelle réunion exceptionnelle des 19 ministres des Finances de la zone euro vendredi.

 

Des propositions jugées "absurdes" et "inacceptable"

Athènes a rejeté lundi une proposition de la zone euro jugée "absurde" et "inacceptable", estimant "qu'en ces circonstances il ne pourrait y avoir d'accord" avec ses 18 partenaires, a indiqué une source gouvernementale.

Une demi-heure plus tard, la réunion des ministres des Finances a été interrompue à Bruxelles.

 

Peu d'alternatives

M. Dijsselboem a affirmé qu'une "extension" du programme actuel, qui arrive à échéance à la fin du mois de février, "permettrait aux Grecs d'utiliser la flexibilité" permise dans ce plan.

"Le gouvernement grec doit s'engager sur le fait qu'il accepte les principaux éléments du programme", a-t-il insisté, alors que le nouveau gouvernement de gauche radicale a fait campagne sur le refus de ce programme.

"Il n'y a pas d'alternative à la prolongation du programme", a renchéri le commissaire européen aux Affaires économiques, Pierre Moscovici. "Nous allons continuer le dialogue durant cette semaine".

 

"Nous ne demanderons pas d'extension" du plan d'aide

"Nous ne demanderons pas d'extension" du plan d'aide de l'UE, a assuré lundi sur son compte Twitter, en réponse à l'ultimatum de la zone euro, le ministre grec de la Défense et dirigeant du parti des Grecs indépendants membre de la coalition gouvernementale avec le parti de gauche radicale Syriza.
 
"Nous ne demanderons aucune extension, nous avons un mandat du peuple pour aller jusqu'au bout. Les Grecs tous ensemble disent non. On ne nous fera pas de chantage", écrit Panos Kammenos, dans la première réaction, semble-t-il, d'un membre officiel du gouvernement après la réunion avortée de Bruxelles. Les pays de la zone euro ont lancé un ultimatum d'une semaine à la Grèce pour qu'elle demande une extension de son "programme d'aide" financière, ce qu'Athènes rejette avec force.

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