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Trois monarchies du Golfe promettent des milliards à l'Egypte

Les nouvelles annonces de vendredi ont été faites à l'ouverture de la conférence organisée à Charm el-Cheikh.[EGYPTIAN PRESIDENCY / AFP]

L'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis et le Koweït ont chacun annoncé vendredi quatre milliards de dollars en aides ou en investissements pour l'Egypte, à l'ouverture à Charm el-Cheikh de sa conférence économique internationale destinée à attirer les capitaux étrangers.

 

Les trois monarchies du Golfe sont des alliés centraux du président Abdel Fattah al-Sissi depuis qu'il a destitué l'islamiste Mohamed Morsi en juillet 2013. Depuis, elles ont offert plusieurs milliards de dollars aux autorités égyptiennes.

Les nouvelles annonces de vendredi ont été faites à l'ouverture de la conférence organisée à Charm el-Cheikh, station balnéaire de la mer Rouge, pour attirer les investisseurs étrangers et relancer une économie égyptienne mise à mal par l'instabilité politique qui secoue le pays depuis la révolte de 2011 qui chassa Hosni Moubarak du pouvoir.

 

Au secours de l'économie égyptienne

L'émir du Koweït cheikh Sabah al-Ahmed Al-Sabah a ainsi annoncé "quatre milliards de dollars d'investissements dans divers secteurs de l'économie égyptienne".De son côté, le prince hériter d'Arabie saoudite Moqren ben Abdel Aziz a annoncé "des aides d'un montant de quatre milliards de dollars. Un milliard de dollars seront déposés à la Banque centrale, et le reste sous forme d'aides au développement par le biais du fonds saoudien pour le développement et des investissements du secteur privé saoudien dans divers projets.

Le vice-président et Premier ministre des Emirats arabes unis Mohammad ben Rached al-Maktoum a quant à lui annoncé un "soutien supplémentaire de quatre milliards de dollars" dont "deux milliards qui seront déposés à la Banque centrale et "deux milliards pour stimuler l'économie égyptienne."

La conférence de Charm el-Cheikh est marquée par la participation des chefs de la diplomatie américaine John Kerry et britannique Philip Hammond alors que d'autres pays occidentaux sont représentés par des ministres des Finances ou des diplomates. 

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