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Dette grecque : l'espoir d'un accord

Les négociations entre la Grèce et ses créanciers seraient sur la bonne voie. [ARIS MESSINIS / AFP]

La Grèce et ses créanciers semblent être sur la voie d'un accord. Mais les négociations n'ont plus que quelques jours pour aboutir.

 

Les négociations sont-elles sorties de l’impasse ? Ce mardi 23 juin, au lendemain d’un sommet exceptionnel des chefs d’Etat et de gouvernement de la zone euro, et sept jours avant un possible défaut de paiement de la Grèce, l’optimisme était de mise chez les dirigeants. Selon Angela Merkel, les propositions grecques constituent "un certain progrès" et "un bon point de départ pour de prochaines discussions".

Au total, la liste de réformes présentée par le Premier ministre Alexis Tsipras, essentiellement de nouvelles taxes, pèserait 8 milliards d’euros.

En outre, Athènes, qui souhaitait sortir de la tutelle de ses créanciers, a accepté de prolonger le plan d’aide actuel au-delà du 30 juin, date butoir pour son remboursement de 1,6 milliard d’euros au FMI.

 

Des négociations ardues

Pour autant, la fin du tunnel n’est pas encore là. La chancelière allemande a prévenu : "un travail vraiment intensif" devra être fait par les différents acteurs.

Le commissaire européen chargé des Affaires économiques, Pierre Moscovici, espère présenter "les paramètres d’un accord" lors d’une nouvelle réunion des ministres des Finances de l’Eurogroupe, ce soir.

Deux sujets, exigés par les créanciers, font encore débat : la hausse de la TVA sur les hôtels et les restaurants, ainsi que la réforme des retraites. "Il n’est pas question de mettre en oeuvre d’autres mesures", a prévenu le porte-parole du gouvernement grec.

Car si un accord est trouvé cette semaine, il devra encore être approuvé par le parlement grec. Sous peine de faire sauter le gouvernement Tsipras. 

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