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L'adolescent pris pour un terroriste invité par Barack Obama à la Maison Blanche

Ahmed Mohamed a bénéficié d'une vague de soutien aux Etats-Unis. [Capture d'écran Twitter]

Un mouvement de soutien de grande ampleur est né aux Etats-Unis en faveur du jeune Ahmed, interpellé pour avoir apporté une horloge qu'il avait fabriqué à l'école, et que la police avait pris pour une bombe. Barack Obama l'a même invité à la Maison Blanche. 

 

"Belle horloge, Ahmed. Tu veux l'apporter à la Maison Blanche ? Nous devrions inciter plus de jeunes gens comme toi à aimer la science. C'est ce qui fait la grandeur de l'Amérique", a tweeté le président américain. 

 

 

Relayée par les médias, l'arrestation du jeune Ahmed Mohamed, collégien de 14 ans de confession musulmane, avait suscité ce mercredi 16 september une vive émotion outre-Atlantique. Sous le hashtag #IStandWithAhmed les messages de soutien s'étaient multipliés sur Internet, venant parfois de personnalités comme Mark Zuckerberg.

"Avoir les compétences et l'ambition de construire quelque chose de cool mérite des applaudissements, pas une arrestation, a écrit ce dernier sur son réseau social, Facebook. Le futur appartient à des gens comme Ahmed. Ahmed, si jamais tu veux rejoindre Facebook, j'aimerais te rencontrer. Continue à construire". 

La candidate à la primaire démocrate Hillary Clinton a elle aussi twitté son soutien au jeune homme. "Les préjugés et la peur ne nous gardent pas en sécurité - ils nous empêchent d'avancer. Ahmed, reste curieux et continue à construire", a-t-elle écrit. 

 

 

Traité comme un terroriste

Passionné de sciences, l'adolescent avait apporté au collège du Texas une horloge qu'il avait fabriquée, composée d'un écran numérique et d’un circuit électronique. Mais son professeur d'Anglais la lui avait confisquée après qu'elle a sonné en cours. "Le proviseur et des policiers m'ont conduit dans une pièce où cinq policiers m'ont interrogé, fouillé, confisqué ma tablette et mon invention, a-t-il raconté au Dallas Morning News. Puis j'ai été conduit dans un centre de détention juvénile où j'ai été fouillé, ils ont relevé mes empruntes digitales et ont pris des photos de moi". 

Malgré l'émotion suscitée par cette arrestation, le chef de la police locale a tenté de justifier le comportement de ses hommes : "Il s'agissait d'un dispositif très suspect. Nous vivons à une époque où l'on ne peut pas emporter de telles choses à l'école". 

 

 

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