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Condamnation à la crucifixion : Anonymous attaque l’Arabie Saoudite

[HO / reprieve.org / AFP]

Dimanche, les activistes Anonymous ont attaqué les sites gouvernementaux de l’Arabie Saoudite pour protester contre la condamnation à mort par crucifixion de Mohammed al-Nimr, 17 ans.

 

Plusieurs sites du gouvernement saoudiens ont été déconnectés pendant plusieurs heures dimanche. Le groupe Anonymous expliquait dans un message vidéo que cette attaque était la conséquence à la peine de mort du jeune Mohammed qui pourrait avoir lieu à n’importe quel moment.

Dans leur message, les Anonymous appellent à la libération du jeune homme et dénoncent également la non-intervention d’un avocat dans cette affaire ainsi que l’utilisation de la torture. Les activistes s’en sont pris à plusieurs sites dont celui du ministère de la Justice saoudien.

 

 

Le Royaume-Uni a également été visé par cette vidéo. La voix accuse le gouvernement de David Cameron de n’avoir rien fait pour arrêter le gouvernement saoudien. Les activistes s'en prennent aussi les Nations Unies pour avoir donné une place à l’Arabie Saoudite dans son panel des droits de l’Homme.

Une autre vidéo, un peu plus courte, s’adresse directement au roi Salman et à son gouvernement. "Treize juges ont déjà approuvés la peine de mort d’Ali Mohammed al-Nimr ce qui signifie que le roi Salman bin Abdulaziz Al Saud doit lui aussi l’approuvée".

 

 

Mohammed al-Nimr a été arrêté en 2012 pour avoir participé à une manifestation anti-gouvernementale. Il a été reconnu coupable d’attaques contre des policiers ainsi que d’avoir rejoint un groupe criminel.

Plusieurs groupes militant pour les droits de l’Homme comme Amnesty International ont rapporté que Mohammed al-Nimr avait été torturé et qu’on l’avait forcé à confesser des crimes qu’il n’avait pas commis.

Les Nations Unies ont quant à elles dénoncé un tribunal peu conforme aux standards internationaux. La crucifixion signifie que le jeune homme sera décapité avant d’être attaché à une croix sur une place publique. 

Un hastag sur Twitter, #FreeNimr, témoigne de l’intérêt international pour cette affaire.

 

 

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