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Un adolescent affirme avoir piraté les mails du chef de la CIA

En plus du compte personnel de John Brennan, le cyber-pirate affirme avoir ciblé le ministre américain de la Sécurité intérieure, Jeh Johnson. [Saul Loeb / AFP/ Archives].

Un cyber-pirate, se présentant comme un adolescent américain, affirme avoir pénétré dans la boîte mail personnelle du directeur de la CIA John Brennan et s'être saisi d'informations sensibles, selon le journal américain New York Post.

Se décrivant comme un lycéen, le pirate informatique a assuré au New York Post avoir découvert des documents sensibles dans les emails personnels du directeur de l'agence américaine de renseignements, explique le journal dans un article publié dimanche.  Parmi eux figurait un dossier de 47 pages classé top-secret, rempli par le directeur de la CIA lors du processus de vérification de ses antécédents pour être autorisé à accéder aux informations sensibles, a affirmé le jeune cyber-pirate.

Sur un compte Twitter, @phphax, un internaute disant être ce pirate a mis en ligne des captures d'écran montrant des documents semblant comporter des informations officielles sensibles, qui ont été masquées.  Le cyber-pirate assure avoir mené l'attaque en protestation contre la politique étrangère américaine et en soutien des Palestiniens. "#FreePalestine #FreeGaza", était-il écrit sur un message posté sur le compte Twitter. 

En plus du compte personnel AOL de John Brennan, le cyber-pirate affirme avoir ciblé le ministre américain de la Sécurité intérieure, Jeh Johnson, et être parvenu à écouter sa boîte vocale. "Nous avons connaissance de l'article de presse, nous ne faisons toutefois jamais de commentaire sur la sécurité personnelle du ministre", a déclaré à l'AFP un porte-parole du ministère de la Sécurité intérieure.

La CIA a indiqué au New York Post "avoir porté la question auprès des autorités pertinentes". Le FBI et les services secrets enquêtent, selon CNN. Le pirate informatique a déclaré avoir même appelé le chef du renseignement américain et lui avoir récité son numéro de sécurité sociale par téléphone, lui prouvant ainsi qu'il avait accès à cette information personnelle. 

"Il a attendu un peu puis a raccroché", a-t-il dit au New York Post. En juillet, le gouvernement américain avait révélé que les données personnelles de 21,5 millions de personnes, qui pour la plupart avaient fait l'objet d'une vérification de leurs antécédents, avaient été piratées.

 

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