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Une bombe à bord de l'avion russe est "un scénario hautement probable"

Des débris de l'avion, après son crash dans le désert du Sinaï [KHALED DESOUKI / AFP/Archives] Des débris de l'avion après son crash dans le désert du Sinaï [KHALED DESOUKI / AFP/Archives]

Il est "hautement probable" qu'une bombe soit à l'origine du crash de l'avion russe dans le Sinaï égyptien, a indiqué mercredi un responsable américain.

Commettre ce genre d'attentat est "quelque chose que Daesh cherche à faire", a également souligné la même source, sous couvert d'anonymat. La branche égyptienne de Daesh réaffirmé mercredi dans un message sur Twitter être à l'origine de la catastrophe, mais sans préciser le mode opératoire. La Grande-Bretagne a déjà affirmé craindre que l'avion russe ait été victime d'une bombe, et suspendu les vols entre Charm el-Cheikh, l'aéroport de départ de l'avion, et la Grande-Bretagne. "Nous avons des craintes que la chute de l'avion ait été provoquée par un engin explosif", a déclaré un porte-parole du Premier ministre David Cameron.

33 corps ont pu être identifiés

Les chaînes de télévision américaines CNN et NBC, citant également des responsables américains, ont elles avancé que le crash avait été provoqué par une bombe posée à bord de l'avion par des jihadistes de Daesh. "Le sentiment définitif, c'est qu'il s'agit d'un engin explosif dans un bagage ou quelque part dans l'avion", a déclaré un responsable anonyme du renseignement américain à CNN. Si la thèse de la bombe à bord est confirmée, il s'agirait de la première fois que Daesh commet ce type d'attentat. L'avion russe, un Airbus A321 appartenant à la compagnie russe Kogalymavia, plus connue sous le nom de Metrojet, s'est écrasé dans le Sinaï 23 minutes après avoir décollé. Ses occupants, 217 passagers, la plupart originaires de Saint-Pétersbourg, et sept membres de l'équipage, ont tous péri. Les recherches se poursuivent pour retrouver les derniers corps de victimes et d'éventuels indices dans une large zone désertique. 33 corps ont jusqu'à présent été identifiés. Pour les experts, même un engin explosif de petite taille est suffisant pour ouvrir une brèche dans la carlingue et disloquer l'appareil en raison de la pressurisation à haute altitude.

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