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Salah Abdeslam a échappé à la police belge

L'appel à témoins diffusé par la police française le 15 novembre 2015 pour retrouver Salah Abeslam [DSK / POLICE NATIONALE/AFP/Archives] L'appel à témoins diffusé par la police française le 15 novembre 2015 pour retrouver Salah Abeslam [DSK / POLICE NATIONALE/AFP/Archives]

Salah Abdeslam, soupçonné d'avoir joué un rôle-clé dans les attentats de Paris, a réussi à passer à travers les mailles du filet tendu à Bruxelles par la police au début de sa cavale, a affirmé mercredi soir la télévision publique belge RTBF.

Le dimanche 15 novembre, deux jours après les attaques qui ont fait 130 morts et des centaines de blessés dans la capitale française, les forces de l'ordre avaient mené une opération de grande ampleur, notamment à Molenbeek, la commune de Bruxelles d'où est originaire Salah Abdeslam et qui a servi de port d'attache à plusieurs membres de cellules jihadistes.

Le lundi 16 novembre dans la matinée, les forces spéciales d'intervention belges avaient investi le numéro 47 de la rue Delaunoy, à Molenbeek, pour tenter de mettre la main sur Salah Abdeslam. Mais l'homme aujourd'hui le plus recherché de Belgique et de France ne s'y trouvait pas. Selon la RTBF, les enquêteurs ont toutefois "détecté des traces de son passage lors de la perquisition". Pour la chaîne belge, ceci "amène à la conclusion que le suspect est parvenu à filer avant l'intervention des forces de l'ordre".

Exfiltré par des complices

Comment ? "L'hypothèse la plus probable est qu'il a été exfiltré par des complices", qui auraient, selon des informations non sourcées de la RTBF, "profité du va-et-vient des voitures et d'un déménagement pour dissimuler Salah Abdeslam, soit dans un véhicule, soit peut-être dans un meuble".

"C'est aujourd'hui l'hypothèse qui est privilégiée par les enquêteurs", assure la RTBF. En tout état de cause, l'intervention de la police belge a été retardée de plusieurs heures en raison de l'interdiction légale de perquisitionner pendant la nuit en Belgique, a reconnu mercredi le ministre de la Justice, Koen Geens.

"Nos services nous ont indiqué qu'il n'était pas du tout exclu qu'il soit là et que les heures entre lesquelles on ne peut pas faire de perquisitions, c'est-à-dire 9H du soir et 5H du matin, ne nous ont pas nécessairement aidé à retrouver Salah Abdeslam à ce moment-là", a déclaré M. Geens à la RTBF.

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