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Libye : accord à l'ONU sur un gouvernement d'union

Un homme agite le drapeau libyen, le 7 août 2015 à Benghazi [ABDULLAH DOMA / AFP/Archives] Un homme agite le drapeau libyen, le 7 août 2015 à Benghazi [ABDULLAH DOMA / AFP/Archives]

Le Conseil de sécurité de l'ONU a adopté mercredi à l'unanimité une résolution qui soutient le futur gouvernement libyen d'union nationale prévu par l'accord de Skhirat (Maroc) et demande aux pays membres de l'aider à restaurer la stabilité en Libye.

L'ambassadeur britannique Matthew Rycroft, qui a présenté la résolution, a estimé que le Conseil avait ainsi donné "un signe fort de son engagement en faveur de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'unité" du pays.

Mais il a souligné que "ce n'est que le début d'un processus". Il a appelé les factions libyennes qui n'ont pas encore signé l'accord à "le soutenir et travailler avec le gouvernement d'union".

La résolution "salue la signature le 17 décembre de l'accord politique libyen de Skhirat (Maroc) prévoyant de former un gouvernement d'entente nationale" basé à Tripoli.

Il "fait sien le communiqué" de la conférence internationale de Rome du 13 décembre qui reconnaît ce gouvernement comme "le seul gouvernement légitime de Libye" et il "se déclare résolu à appuyer (ce) gouvernement" dans ses efforts pour stabiliser le pays.

La résolution demande au Conseil de la Présidence, créé par l'accord inter-libyen, de "s'employer dans un délai de 30 jours" à composer le nouveau gouvernement et à mettre en place les "dispositions de sécurité" nécessaires pour stabiliser la Libye.

Dès que ce gouvernement sera opérationnel, soulignent des diplomates, il pourra demander de l'aide pour combattre les jihadistes du groupe Etat islamique (EI) ayant pris pied en Libye et pour juguler l'émigration vers l'Europe à partir de la Libye.

Profitant du chaos ambiant, l'EI a établi une tête de pont sur la côte libyenne, notamment dans la région de Syrte à 450 km à l'est de Tripoli, et compte de 2.000 à 3.000 combattants locaux ou étrangers. Les Occidentaux s'inquiètent de la montée en puissance du groupe, qui contrôle déjà de vastes pans des territoires syrien et irakien.

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