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Les opérations pour libérer Ramadi de Daesh se poursuivent

Les forces irakiennes surveillent la route qui mène vers Ramadi, le 24 décembre 2015 [STR / AFP] Les forces irakiennes surveillent la route qui mène vers Ramadi, le 24 décembre 2015 [STR / AFP]

Les forces irakiennes butent sur la résistance des djihadistes de Daesh dans le centre de Ramadi, chef-lieu de la province majoritairement sunnite d'Al-Anbar, où elles essuient notamment les balles de snipers.

A leur entrée dans la ville il y a quatre jours, les forces du contre-terrorisme avaient pourtant fait face à une opposition limitée de la part des djihadistes, faisant espérer une reconquête rapide de la ville qu'elles avaient perdue en mai. Mais les djihadistes ont concentré leur défense autour de l'ancien siège du gouvernement provincial dans le quartier de Hoz, où les combats font rage depuis mardi.

"Nous rencontrons plusieurs obstacles, en majorité des snipers et des voitures piégées", indique le Lieutenant Bachar Hussein, posté dans le quartier voisin de Thobbat (quartier des officiers en arabe) Numériquement plus nombreuses, les forces irakiennes se trouvaient jeudi à environ 500 mètres du siège gouvernemental, mais ralenties par les engins explosifs posés par les djihadistes ainsi que par les snipers, elles peinent à progresser.

"La résistance de Daesh gagne en intensité à mesure que les forces irakiennes se rapprochent du siège gouvernemental", a indiqué un général de brigade sous le couvert de l'anonymat, en utilisant l'acronyme en arabe de Daesh."Nos forces sont positionnées maintenant à plus de 300 mètres de ces bâtiments", a-t-il ajouté.

Le nombre de combattants de Daesh restant à Ramadi est estimé à moins de 400 personnes, alors que des informations circulent selon lesquelles les djihadistes utilisent des habitants comme boucliers humains pour échapper aux combats. "Les opérations pour libérer Ramadi nécessitent du temps. Il n'est pas aisé de reprendre son contrôle rapidement", estime Ibrahim al-Fahdawi, à la tête du conseil de sécurité du quartier voisin de Khaldiya.

"Attaques suicide, engins explosifs improvisés, snipers, mortiers, roquettes: Daesh utilise tous les moyens pour arrêter l'avancée des forces de sécurité", poursuit-il. Daesh a de son côté affirmé avoir infligé des lourdes pertes aux forces gouvernementales dans plusieurs attaques suicide à Ramadi. L'armée a admis avoir quelques blessés dans ses rangs, mais assure avoir repoussé les attaques jihadistes.

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