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Quand une équipe de foot féminin tient tête aux menaces mafieuses

L'équipe de Locri a certes perdu 2 à 3, mais l'essentiel était ailleurs.[TIZIANA FABI / AFP]

Les joueuses du Sporting Locri, une équipe de futsal féminin, ont participé ce dimanche en Italie à un match, malgré les pressions dont elles sont victimes.

"Nous jouerons, nous jouerons, nous jouerons !!!"... Elles se sont motivées comme rarement lors de leur échauffement, quelques minutes avant d'affronter la Lazio ce dimanche. Car les footballeuses de Locri, dans le sud de l'Italie, ont eu le cran de continuer à jouer en championnat malgré les récentes menaces proférées à l'encontre de leur club. Une affaire sur laquelle plane l'ombre de la 'Ndrangheta, qui sévit dans une région touchée par un chômage qui frôle les 25%.

Juste avant Noël, le président du Sporting a en effet démissionné après avoir reçu des messages anonymes menaçant la formation, mais aussi sa fille âgée de trois ans."C'était peut-être un boss important, ou alors un tout petit criminel, mais dans tous les cas, une menace est une menace", a indiqué l'ancien dirigeant. C'est donc le maire de la ville, Giovanni Calabrese, qui a repris l'intérim à la tête du club et permis aux joueuses de continuer à jouer.  

L'équipe de Locri a certes perdu 2 à 3, mais l'essentiel était ailleurs, sachant que le match a été retransmis en direct à la télévision publique, en présence du président de la fédération italienne de football, Carlo Tavecchio. Soit une victoire morale pour la formation. 

 

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