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Japon : le député militant du congé paternité démissionne après son infidélité

«Je suis sincèrement désolé que mon acte inapproprié»[JIJI PRESS / AFP]

Cela fait mauvais genre. Au Japon, un député, ardent militant du congé paternité, a présenté sa démission… après la révélation de son infidélité.

Kensuke Miyazaki, député du Parti libéral démocrate actuellement au pouvoir, avait fait en janvier la une des médias en affirmant vouloir prendre un congé paternité. Une première pour un élu national.

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Le combat du député de 34 ans, véritable beau gosse du paysage politique nippon, constituait un véritable symbole dans un pays encore très attaché à une stricte répartition des rôles entre hommes et femmes. Jugez plutôt, si les pères japonais peuvent depuis longtemps prendre jusqu'à un an de congé de paternité, dans les faits moins de 2% le font selon l’OCDE. Le choix de Kensuke Miyazaki avait suscité un vif débat, y compris au sein de son propre parti.

Comme prévu, le jeune député est devenu papa le 5 février dernier. Mais à peine cette heureuse nouvelle annoncée, il a reconnu ce vendredi avoir eu une relation extra-conjugale… quelques jours seulement avant que sa femme, Megumi Kaneko, elle aussi député, n’accouche de leur fils.

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Difficile, donc, pour les Japonais d'accorder beaucoup de crédit à sa démarche de père soucieux de s'occuper de sa progéniture. «Je suis sincèrement désolé que mon acte inapproprié a causé d'énormes ennuis à beaucoup de gens» a-t-il sobrement déclaré lors d’une conférence de presse retransmise à la télévision.

Interrogé sur un possible divorce, le député a répondu qu’il «n’était pas seul a décider mais que si possible il voudrais bien continuer à vivre avec sa femme».

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