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Opération Barkhane : Valls rencontre les troupes françaises

Le Premier ministre  Manuel Valls et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian  accueillis par le Premier ministre Modibo Keita à leur arrivée le 18 février 2016 à Bamako   [MIGUEL MEDINA / AFP] Le Premier ministre Manuel Valls et le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian accueillis par le Premier ministre Modibo Keita à leur arrivée le 18 février 2016 à Bamako [MIGUEL MEDINA / AFP]

Le Premier ministre français Manuel Valls rencontrait vendredi au Mali les troupes de la force française Barkhane et les responsables de la mission de l'ONU (Minusma) engagés dans la lutte contre le jihadisme, qu'il a qualifiée de "combat contre la barbarie".

Accompagné de son ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian, Manuel Valls a entamé par une cérémonie militaire en hommage aux militaires français tués en opération sa visite à Gao, la plus grande ville du nord du Mali, où se trouve la base de Barkhane dans le pays.

Signe de l'instabilité persistante au Mali, plus de trois ans après le lancement d'une intervention militaire à l'initiative de la France, au moins un militaire malien a été tué dans une attaque de jihadistes présumés dans la matinée à Ménaka, à environ 260 km à l'ouest de Gao, selon des sources militaire et civile.

Le Premier ministre Manuel Valls reçu par le président malien Ibrahim Boubacar Keita le 18 février 2016 à Bamako  [MIGUEL MEDINA / AFP]
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Le Premier ministre Manuel Valls reçu par le président malien Ibrahim Boubacar Keita le 18 février 2016 à Bamako

Lors de son arrivée jeudi soir à Bamako, le Premier ministre français a aussitôt eu de premiers entretiens avec le président malien Ibrahim Boubacar Keïta.

"Aujourd'hui la réconciliation est en marche", s'est félicité Manuel Valls lors d'une rencontre avec la communauté française, en référence à l'accord de paix signé en mai-juin 2015 par le camp gouvernemental et l'ex-rébellion à dominante touareg.

"La France continue à se porter garante de cet accord", a-t-il assuré, qualifiant la lutte contre le jihadisme de "combat essentiel de l'humanité contre la barbarie", au sujet de l'opération Serval, lancée en janvier 2013 contre les jihadistes qui contrôlaient alors le nord du Mali.

Le Premier ministre Manuel Valls décoré par le président malien Ibrahim Boubacar Keita le 18 février 2016 à Bamako  [MIGUEL MEDINA / AFP]
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Le Premier ministre Manuel Valls décoré par le président malien Ibrahim Boubacar Keita le 18 février 2016 à Bamako

"Le combat se poursuit aujourd'hui avec l'opération Barkhane. Barkhane est un succès reconnu partout dans le monde", a-t-il ajouté, alors que le dispositif de lutte contre les jihadistes a remplacé Serval depuis août 2014 et son rayon d'action s'étend à l'ensemble sahélo-saharien.

L'opération mobilise 3.500 hommes et couvre cinq pays: Mauritanie, Mali, Niger, Tchad et Burkina Faso. Elle est dirigée par un état-major à N'Djamena.

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