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Japon : une ado de 15 ans, séquestrée pendant deux ans, refait surface

La disparue a téléphoné à sa mère et à la police depuis un téléphone public d'une gare tokyoïte. Photo d'illustration. [CC / Tokyoform]

Enlevée près de Tokyo en mars 2014, une adolescente japonaise de 15 ans est soudainement réapparue, dimanche 27 mars, toujours dans la capitale japonaise. Son ravisseur présumé, un étudiant de 23 ans, a été incarcéré par la police.

Le Japon est sous le choc. Une collégienne de la banlieue de Tokyo, disparue depuis le 10 mars 2014, a refait surface dimanche en téléphonant à sa mère depuis un téléphone public d'une gare tokyoïte après avoir réussi à quitter l'appartement où elle était retenue de force en l'absence de son ravisseur.

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D’après les informations de la chaîne publique NHK, l'homme suspecté de l'avoir enlevée a lui aussi été retrouvé ce lundi 28 mars, couvert de sang, à une centaine de kilomètres de son domicile. Le jeune homme aurait vraisemblablement tenté de se suicider après que sa prisonnière a réussi à se sauver.

Le suspect se serait fait passer pour un avocat

Peu après la disparition de leur fille, les parents de l'adolescente avaient reçu deux lettres dans lesquelles elle expliquait vouloir prendre de la distance pour quelque temps et leur demandait de ne pas la rechercher. Selon les premiers éléments de l'enquête, son ravisseur s'était fait passer pour un avocat chargé de s'occuper d'elle pendant une supposée procédure de divorce de ses parents et cela pour ne pas éveiller les soupçons.

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Un pays peu habitué à la criminalité

Pour le moment, peu d'éléments ont filtré concernant les conditions de vie de la séquestrée. Il semble que son ravisseur présumé, un jeune homme apparemment insoupçonnable, passionné d'informatique et d'aviation tout juste diplômé de l'Université de Chiba, avait cette fois oublié de fermer la porte à clef, selon la collégienne citée par les télévisions. Cette histoire, tragique, défraye particulièrement la chronique dans un pays ultra-sécurisé et peu habitué à la criminalité. En janvier, l'Agence nationale de la police japonaise avait annoncé dans un rapport que le nombre de crimes enregistrés dans le pays avait atteint en 2015 son niveau le plus bas depuis la fin de la seconde guerre mondiale.

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