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Réfugiés syriens : Ban Ki-moon appelle à la "solidarité"

Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors d'une conférence au siège des Nations unies à Genève, le 30 mars 2016 [FABRICE COFFRINI / AFP] Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors d'une conférence au siège des Nations unies à Genève, le 30 mars 2016 [FABRICE COFFRINI / AFP]

Le Secrétaire général de l'ONU a déclaré mercredi à Genève que la crise des réfugiés syriens exigeait "une hausse exponentielle de la solidarité mondiale", à l'ouverture d'une conférence destinée à trouver des pays d'accueil.

"Nous sommes ici pour répondre à la plus grande crise de réfugiés et de déplacés de notre temps", a dit Ban Ki-moon. "Ceci exige une hausse exponentielle de la solidarité mondiale", a-t-il ajouté. Le Secrétaire général a indiqué qu'au moins 480.000 Syriens, soit 10% des réfugiés et déplacés qui ont fui le conflit en Syrie, avaient besoin de trouver un pays d'accueil au cours des trois prochaines années.

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"Les voisins de la Syrie ont fait preuve d'une hospitalité exceptionnelle", a-t-il dit. Le Liban, a-t-il rappelé, a accueilli plus d'un million de Syriens, la Turquie plus de 2,7 millions et la Jordanie plus de 600.000. Mais selon un rapport publié mardi par l'ONG britannique Oxfam, les pays riches n'ont réinstallé que 67.100 réfugiés syriens, soit soit 1,39% du total.

Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors d'une conférence au siège des Nations unies à Genève, le 30 mars 2016 [FABRICE COFFRINI / AFP]
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Le Secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon lors d'une conférence au siège des Nations unies à Genève, le 30 mars 2016

"Lorsqu'il est bien géré, l'accueil de réfugiés est un gain pour tout le monde", a souligné M. Ban. Les réfugiés "apportent de nouveaux talents et de nouvelles expériences à une main d'oeuvre vieillissante. Les tentatives visant à les diaboliser sont non seulement offensantes mais factuellement incorrectes", a-t-il dit.

M. Ban a rappelé que l'ONU cherchait à trouver une solution politique au conflit qui est entré dans sa 6e année et a déjà fait plus de 270.000 morts. "Mais en attendant que ces négociations portent leur fruits, le peuple syrien et la région font encore face à une situation désespérée", a-t-il souligné. "Le monde doit aller de l'avant, avec des actions concrètes et des engagements. Tous les pays peuvent faire plus", a-t-il conclu.

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