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Le Spritam, premier médicament imprimé en 3D en vente aux Etats-Unis

Imprimante 3D développée par le MIT Massachusetts Institute of Technology[Capture d'écran Twitter]

La FDA (Foot and Drug Administration), chargée du contrôle et de la réglementation des médicaments aux Etats-Unis, avait donné en 2015 son accord pour un médicament imprimé en 3D. Aujourd’hui, le Spritam, un antiépileptique, est disponible pour les patients américains. 

C’est en aoüt 2015 que l’entreprise Aprecia a obtenu l’accord de la FDA pour développer le Spritam. Ce médicament contre l’épilepsie a bénéficié du processus de création par impression 3D, qui rend la pilule plus poreuse et donc plus facile à ingérer à haute dose, surtout pour les personnes souffrant de dysphagie (problème pour avaler les pilules). Un cas fréquent chez les épileptiques.

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Personnalisation des médicaments

L’impression 3D permet par ailleurs d’adapter la forme des pilules. Si cet aspect peut paraître accessoire, il n’en est rien. En effet, la forme des pilules influence la vitesse de libération du principe actif. L’impression 3D permet ainsi d’adapter la forme (mais aussi les doses) voulue.

Cette innovation représente une étape de plus de la révolution que représente l’impression 3D. Sur le plan médical, elle est déjà utilisée pour la fabrication de prothèses ou d’implants sur mesure. Désormais, cette nouvelle application pourrait permettre une personnalisation des médicaments, pour un traitement adapté à chaque patient.

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