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Donald Trump veut mettre son rival Ted Cruz KO

Donald Trump candidat à l'investiture républicaine, lors d'un discours le  29 avril 2016 à Burlingame (Californie) [GABRIELLE LURIE / AFP/Archives] En cas de victoire dans l'Indiana, Donald Trump ferait un pas de géant vers l'investiture de son parti. [GABRIELLE LURIE / AFP/Archives]

Tout le suspense de la course à l'investiture républicaine pour la Maison Blanche se concentre cette semaine sur l'Etat de l'Indiana, dont la primaire mardi pourrait rapprocher encore un peu plus Donald Trump de la victoire.

Le milliardaire new-yorkais et son principal rival, le sénateur du Texas Ted Cruz, arpentaient cet Etat industriel des Grands Lacs lundi dans l'espoir de remporter les 57 délégués républicains en jeu, le plus grand lot avant la Californie, le 7 juin. "Si on gagne dans l'Indiana, c'est fini", a affirmé Donald Trump dimanche à Terre Haute. "Et après on pourra se concentrer sur Hillary la malhonnête", a-t-il ajouté.

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Donald Trump recueille 49% des intentions de vote des républicains, contre 34% pour Ted Cruz, selon un sondage NBC/Wall Street Journal dimanche. Si les électeurs confirmaient cette tendance dans les urnes, l'homme d'affaires ferait un pas de géant vers l'investiture. La victoire serait tant mathématique, en accroissant son avance, que symbolique, en renvoyant dans les cordes Ted Cruz, le seul autre républicain à faire campagne dans l'Indiana (John Kasich, gouverneur de l'Ohio, se concentre sur les scrutins ultérieurs).

"Je me battrai jusqu'à la fin"

En cas de défaite du favori, Ted Cruz pourrait en revanche clamer que les primaires ne sont pas jouées, prolongeant le suspense jusqu'au 7 juin. Toute l'incertitude concerne en effet la capacité de Donald Trump à atteindre la barre des 1.237 délégués qui lui garantirait l'investiture sans devoir passer par un vote imprévisible des délégués à la convention de Cleveland, en juillet. Il en a aujourd'hui environ 1.000 et doit obtenir un peu moins de la moitié des délégués restant à attribuer. Certains Etats attribuent la totalité ou presque de leurs délégués au vainqueur. Dans l'Indiana, le candidat en tête dans chacune des neuf circonscriptions remportera trois délégués, et le vainqueur au niveau de l'Etat empochera une prime de 30.

"Tant que nous avons une voie viable vers la victoire, je me battrai jusqu'à la fin", a déclaré Ted Cruz lundi à Osceola, en promettant de rester en course quoiqu'il arrive mardi. Peu après, il a eu une longue confrontation avec des partisans de Donald Trump devant les caméras à Marion. "Etes-vous Canadien?" lui a lancé l'un d'eux, moqueur (Ted Cruz est né à Calgary mais a renoncé à sa citoyenneté canadienne).

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La favorite démocrate est dans une situation beaucoup plus favorable. Hillary Clinton peut se permettre de perdre les prochains scrutins, tant son avance en nombre de délégués est écrasante. Dans l'Indiana, elle devance modestement Bernie Sanders dans les sondages. Avec quelque 2.176 délégués, il lui suffit de récupérer environ 20% du millier de délégués restants pour atteindre la majorité de 2.383. Leur répartition se faisant à la proportionnelle stricte, elle est assurée d'en empocher à chaque scrutin, même là où Bernie Sanders arrivera premier.

Mais le sénateur du Vermont ne s'avoue pas vaincu et promet de provoquer une convention "disputée", à Philadelphie. Rien ne l'empêche de se maintenir jusqu'à ce que les délégués démocrates se rassemblent à Philadelphie le 25 juillet pour procéder à l'élection formelle de la candidate démocrate.

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