La coalition internationale a annoncé mercredi avoir mené 18 frappes aériennes sur des positions du groupe Daesh à Manbij dans le nord de la Syrie, où un nouveau front contre les jihadistes s'est ouvert.
Les frappes ont notamment détruit sur les dernières 24 heures «un poste de commandement», «des tours de communication», «six ponts utilisés par Daesh», et «huit positions de combat», selon le bilan quotidien des bombardements publié par le Centcom, le commandement militaire américain au Moyen-Orient.
Selon des responsables américains, les frappes de la coalition menée par les Etats-Unis sont destinées à appuyer l'offensive que viennent de lancer les Forces démocratiques syriennes (FDS) pour reprendre à Daesh la ville de Manbij, stratégiquement située près de la frontière avec la Turquie.
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«L'offensive a démarré», la prise de Manbij «est le prochain objectif de la coalition» a déclaré un responsable américain de la défense sous couvert de l'anonymat. «C'est le premier pas» pour expulser les jihadistes de la «poche de Manbij», le dernier corridor d'accès des jihadistes à la frontière turque, a expliqué ce responsable. Priver Daesh de tout accès à la frontière serait une victoire déterminante pour la coalition internationale, selon les responsables américains. Elle permettrait d'isoler encore plus complètement les territoires détenus par les jihadistes.
Les Forces démocratiques syriennes qui mènent l'offensive sur le terrain sont une coalition de groupes qui se battent contre Daesh. Elles sont conseillées par les forces spéciales américaines, qui comptent près de 200 hommes dans le nord-est de la Syrie.