Le 16 juin dernier, une mère de famille américaine postait sur Facebook la photo de sa petite fille debout sur la cuvette des toilettes. Depuis, le cliché est devenu viral.
Car si l’image peut prêt à sourire, elle est en réalité beaucoup plus sombre. «Au départ, j’ai pris cette photo parce que j’ai trouvé ça drôle. Je pensais l’envoyer à mon mari. Mais au moment où elle m’a expliqué pourquoi elle faisait ça, j’ai vite déchanté», écrit l’Américaine. La fillette se tenait en effet ainsi pour s’entraîner en cas d’attaque terroriste ou de fusillade, comme on le lui avait appris à l’école maternelle. «A ce moment précis, j’ai compris que ma petite fille de 3 ans avait perdu toute son innocence», poursuit Stacey Wehrman Feeley.
Dans la suite du post, elle interpelle directement les politiques : «Ce sont vos enfants, vos petits-enfants, vos arrière-petits-enfants, ce sont les futures générations. Ils vont vivre et grandir dans un monde basé sur vos décisions. Ils ont tout juste 3 ans et se cachent dans les toilettes».
Sujet sensible du port d'armes
Et d’interroger sur la question sensible du port d’armes. «Bien sûr le contrôle des armes ne va pas empêcher tous les crimes. Mais peut-être 1%, 2% ou même 50%. Qui peut le savoir si nous n’avons pas essayé ?» Stacey Werhman Feeley poursuit sa diatribe en estimant que le second amendement de la Constitution, qui garantit à tout citoyen américain de porter des armes, doit être «combattu et éliminé».
Soulignant que les politiques mettent trop de temps à agir, la mère de famille avance que les citoyens pourraient eux faire bouger les choses. «Je ne prétends pas avoir les réponses à toutes les questions. Mais si vous ne voulez pas que vos enfants se tiennent debout sur la cuvette des toilettes, faites quelque chose», conclut-elle.
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S’il n’est pas certain que le message émouvant et courageux de Stacey Wehrman Feeley changera les lignes, il est en tout cas devenu viral en quelques jours, ayant été partagé plus de 35.000 fois, liké à 42.000 reprises et ayant suscité près de 5.000 commentaires. Outre les propos de mère de famille, une telle propagation s’explique aussi car le message a été posté seulement quelques jours après la tuerie d’Orlando qui a fait 49 morts.