Le pape François a répété dimanche 26 juin, à propos des homosexuels, «qui sommes nous pour les juger ?».
Huit jours après la tuerie survenue dans une boîte gay d'Orlando, aux États-Unis, le souverain pontife a déclaré que les homosexuels «ne doivent pas être discriminés. Ils doivent être respectés, accompagnés sur le plan pastoral». «Une personne qui vit cette condition, qui a une bonne volonté, qui cherche Dieu, qui sommes-nous pour la juger ?» a-t-il insisté, dans l'avion qui le ramenait d'Arménie, reprenant une formule qu'il avait eu en rentrant de Rio de Janeiro il y a trois ans.
Heureux d'avoir visité l'Arménie, premier pays à embrasser la foi chrétienne, merci pour l'accueil. #PopeInArmenia
— Pape François (@Pontifex_fr) 26 juin 2016
À un journaliste qui lui demandait s'il pensait, à l'instar d'un cardinal allemand, que les chrétiens devraient présenter des excuses aux homosexuels pour les discriminations dont ils ont été victimes, François a répondu : «Je pense que l'Église ne devrait pas seulement présenté des excuse aux homosexuels qu'elle a offensés, mais aussi aux pauvres, aux femmes qui ont été exploitées, aux enfants qui ont été forcés de travailler. Elle devrait aussi s'excuser d'avoir tant de fois béni des armes».
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Au sujet des homosexuels, le pape a également déclaré que les «manifestations trop offensives» de certains pouvaient être mal comprises. «Il y a des traditions dans certains pays, dans certaines cultures, qui ont une mentalité différentes sur cette question», a-t-il expliqué, soulignant que ces différences ne pouvaient pas pour autant justifier la discrimination et le rejet des gays.