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Brexit : Londres exclut un deuxième référendum

Le ministre britannique des Affaires européennes David Lidington (g) salue ses homologues hongrois et polonais à Varsovie le 27 juin 2016 [JANEK SKARZYNSKI / AFP] Le ministre britannique des Affaires européennes David Lidington (g) rencontrait ses homologues de dix pays de l'UE. [JANEK SKARZYNSKI / AFP]

Le ministre britannique des Affaires européennes David Lidington a exclu la tenue d'un deuxième référendum sur le Brexit, déclarant dans une interview parue mardi dans le quotidien conservateur polonais Rzeczpospolita, qu'"en démocratie, il fallait respecter les résultats des consultations".

L'idée d'un nouveau référendum a été avancée la veille par le chef du parti au pouvoir en Pologne Jaroslaw Kaczynski. "Je ne pense pas que cela soit correct (répéter le référendum - ndlr). En démocratie, il faut respecter les résultats des élections et s'y soumettre", a déclaré David Lidington, qui a participé lundi à Varsovie à une rencontre de ministres des Affaires étrangères et hauts responsables de dix pays de l'UE organisée à l'initiative du chef de la diplomatie polonaise.

Forte participation

Lidington a aussi souligné que "la participation au référendum a été très forte, plus de 72% des électeurs, soit plus qu'aux dernières élections parlementaires".

Lundi, le chef du parti Droit et Justice (PiS, conservateur) au pouvoir en Pologne Jaroslaw Kaczynski, a souhaité une deuxième consultation. "Notre conception, celle pour aujourd'hui, pas pour l'avenir, prévoit des efforts pour que la Grande-Bretagne retourne dans l'Union, pour qu'il y ait un deuxième référendum. Une telle tendance existe en Grande-Bretagne", a dit Jaroslaw Kaczynski à des journalistes à Bialystok, selon l'agence PAP.

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Interrogé sur la sortie de l'Ecosse du Royaume Uni, David Lidington a déclaré que l'éclatement du Royaume Uni "serait une tragédie". "La sortie de l'Ecosse pourrait avoir des conséquences économiques graves" et "son adhésion rapide à l'UE" n'est pas garantie.

La Première ministre écossaise "se trompe" aussi en pensant que le parlement écossais dispose d'un droit de veto sur le vote du 23 juin, a encore déclaré Lidington. La Première ministre écossaise et patronne du Parti nationaliste écossais (SNP) Nicola Sturgeon a suggéré que le parlement écossais avait le droit de veto pour rejeter les résultats du référendum.

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