Dans ses mémoires, intitulées «Les dernières conversations», l'ancien pape Benoît XVI affirme que personne n'a fait pression sur lui pour qu'il démissionne. En revanche, l'ancien souverain pontife dénonce la présence d'un «lobby gay» au Vatican, qui aurait tenté d'influencer ses décisions.
Un «groupe de pouvoir» composé de quatre à cinq personnes, que Benoît XVI prétend être parvenu «à briser», comme le rapporte le journal italien Corriere della Sera, qui a obtenu le droit de publier les bonnes feuilles de cet ouvrage disponible le 9 septembre. Depuis toujours, l'Eglise a affirmé et maintenu son opposition à l'homosexualité.
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Mais selon plusieurs militants des droits des homosexuels, de nombreux gays travaillent pour le Vatican. Aussi, des sources proches des hautes instances pontificales soupçonnent certains d'entre eux de s'être regroupés pour soutenir la carrière des uns et des autres pour, à terme, influencer les décisions prises au sein de la bureaucratie vaticane.
Démission pour raison médicale
Au-delà de ces révélations, c'est la première fois de l'histoire de la chrétienté qu'un ancien pape juge son propre pontificat à l'issue de ce dernier. En effet, prétextant des raisons de santé, Benoît XVI, à l'époque âgé de 85 ans, avait démissionné de son poste en 2013, une première dans l'histoire de l'Eglise moderne.
Joseph Ratzinger avait également du faire face à l'affaire des «Vatileaks» dans laquelle certaines de ses lettres personnelles et d'autres documents sensibles attestant de corruption et de luttes de pouvoir au Vatican, avait été divulgués par son ancien majordome.