À quelques jours de la publication du rapport de la commission Chilcot, l’ONG Wikileaks a rendu publics plus de 1.200 mails d’Hillary Clinton relatifs à la guerre en Irak.
C’est sur Twitter que Wikileaks a annoncé la publication de ces mails. L’ONG, qui avait déjà dévoilé des mails de la candidate démocrate à la présidentielle américaine, semble avoir en sa possession de nombreux éléments concernant Hillary Clinton. A l’époque, Julian Assange, le fondateur de Wikileaks, avait assuré que Google était un soutien de Clinton dans sa campagne présidentielle, et la soutenait officieusement.
Ahead of the #Chilcot report: 1258 Hillary Clinton emails on #Iraq https://t.co/HNnujrB20o
— WikiLeaks (@wikileaks) 4 juillet 2016
A lire aussi : Etats-Unis : Barack Obama entre en campagne avec Hillary Clinton
Loretta Lynch égratignée par Julian Assange
Cette nouvelle fuite pourrait être préjudiciable à la campagne de Clinton, déjà entendue par le FBI il y a quelques jours au sujet de l’utilisation de sa messagerie privée lorsqu’elle était secrétaire d’Etat. Assange, avait d’ailleurs déclaré il y a quelques semaines que Wikileaks avait rassemblé «suffisamment des preuves» pour que le FBI puisse inculper Hillary Clinton, mais pensait que tant que Loretta Lynch était à la tête du Ministère de la Justice aux Etats-Unis, la candidate démocrate ne serait pas inculpée.
Alors qu’Hillary Clinton a récemment déclaré qu’elle regrettait d’avoir voté pour la guerre en Irak, le contenu de ces mails pourrait questionner une fois de plus sa capacité à gérer des situations de crise sur la scène internationale, ce qui lui est fréquemment reproché par ses détracteurs.
Ces mails sont rendus publics dans un contexte assez particulier puisque le rapport Chilcot doit normalement sortir dans la semaine. Ce rapport relatif à l’engagement du Royaume-Uni en Irak en 2003 avait été commandé en 2009 par le gouvernement britannique et confié à Sir John Chilcot. Ses conclusions sont très attendues et pourraient avoir un impact profond sur les relations entre les Etats-Unis et le Royaume-Uni.