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Burkini : une «beach party» devant l'ambassade française à Londres

Afin de protester contre l'interdiction du port du burkini dans certaines communes de l'Hexagone, des manifestants ont improvisé jeudi une fête façon plage, devant l'ambassade française à Londres. Afin de protester contre l'interdiction du port du burkini dans certaines communes de l'Hexagone, des manifestants ont improvisé jeudi une fête façon plage, devant l'ambassade française à Londres. [Capture Twitter]

Sur les pavés londoniens, la plage. Afin de protester contre l'interdiction du port du burkini dans certaines communes de l'Hexagone, des manifestants ont improvisé jeudi une «beach party» (fête sur la plage), devant l'ambassade française à Londres.

Armées d'accessoires dignes de cités balnéaires (seaux, pelles, structures gonflables...) et posées sur des monticules de sable déplacés pour l'occasion, des centaines de personnes se sont ainsi rassemblées pour faire part de leur désarroi et leur colère face à la polémique qui agite l'opinion publique française depuis une dizaine de jours.

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Le but de la mobilisation, sobrement intitulée «Wear what you want» (Porte ce que tu veux) : «exprimer notre solidarité avec les femmes françaises musulmanes», peut-on lire sur sa page Facebook. Une initiative rapidement relayée par le hashtag #WearWhatYouWant. L'événement a été organisé après qu'une femme a été contrainte par la police française de retirer son burkini sur une plage niçoise, et qu'une autre a été verbalisée à Cannes alors qu'elle portait une tunique et un hijab - une tenue pourtant autorisée, selon la lettre de la loi.

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© Facebook

«Un coup de gueule contre la police française»

«Nous sommes ici pour exprimer notre colère vis-à-vis de l'interdiction du burkini en France, a déclaré Yasmin, interrogée par le Telegraph. C'est totalement ridicule qu'en 2016 un gouvernement puisse avoir le droit de dire aux gens ce qu'ils peuvent et ne peuvent pas porter. Le plus choquant, c'est que la France est un pays qui crie haut et fort "Liberté, Egalité, Fraternité".»

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«Je suis là pour pousser un coup de gueule contre la police française, qui a obligé une femme musulmane à ôter son burkini, entourée d'officiers de police armés, a pesté un autre manifestant cité par le Telegraph. Je suis là en solidarité avec les musulmans, qui ont le droit d'exprimer librement leur religion sans craindre la persécution.»

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